Votrechien peut-il attraper le coronavirus ? La propagation mortelle du coronavirus soulĂšve des questions sur la transmission entre Hommes. Mais votre chien court-il un risque ? L'OMS a dĂ©clarĂ© qu'il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie comme les chiens et les chats puissent ĂȘtre infectĂ©s par COVID-19. OMS Selon les AcadĂ©mies vĂ©tĂ©rinaire et de mĂ©decine, les expĂ©riences qui consistent Ă  entraĂźner des chiens Ă  dĂ©tecter le virus sont encourageantes », mais il faut complĂ©ter l’évaluation scientifique des tests pour en maĂźtriser la performance ». D’aprĂšs les AcadĂ©mies vĂ©tĂ©rinaire et de mĂ©decine, les chiens renifleurs donnent des rĂ©sultats encourageants», mais il faut complĂ©ter l’évaluation scientifique des tests pour en maĂźtriser la performance ». - Pixabay/u15487 PubliĂ© 31 AoĂ»t 2020 Ă  16h43 Temps de lecture 2 min Les expĂ©riences qui utilisent des chiens entraĂźnĂ©s Ă  dĂ©tecter par l’odorat les personnes contaminĂ©es par le coronavirus donnent des rĂ©sultats prometteurs », mais il faut en complĂ©ter l’évaluation scientifique » et dĂ©finir des rĂšgles de bon usage », estiment lundi 31 aoĂ»t les AcadĂ©mies vĂ©tĂ©rinaire et de mĂ©decine dans un communiquĂ©. Les premiers rĂ©sultats obtenus par une Ă©quipe allemande » de l’universitĂ© vĂ©tĂ©rinaire de Hanovre et une Ă©quipe française » de l’école nationale vĂ©tĂ©rinaire d’Alfort, montrent que des “chiens renifleurs” entraĂźnĂ©s sont capables de reconnaĂźtre une odeur spĂ©cifique » de cette maladie infectieuse correspondant Ă  un ensemble de composĂ©s organiques volatils spĂ©cifiques ou d’autres substances mĂ©taboliques produites par l’organisme malade », indiquent l’AcadĂ©mie nationale de mĂ©decine et l’AcadĂ©mie vĂ©tĂ©rinaire de France. RĂ©duire les dĂ©lais de dĂ©pistage Les deux acadĂ©mies encouragent le dĂ©veloppement de ce nouveau test afin de le mettre en Ɠuvre dans les meilleurs dĂ©lais ». En effet, devant l’accroissement des demandes de tests de dĂ©tection », l’utilisation de chiens renifleurs permettrait de rĂ©duire les dĂ©lais encore trop Ă©levĂ©s pour l’obtention d’un dĂ©pistage par RT-PCR » – le seul test actuellement homologuĂ©, qui nĂ©cessite une analyse en laboratoire pour rechercher la prĂ©sence du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus dans un Ă©chantillon prĂ©levĂ© dans les narines du patient, en particulier chez les cas suspects et les contacts ». La molĂ©cule spĂ©cifique par encore identifiĂ©e Mais avant d’envisager un tel dĂ©ploiement, elles recommandent de complĂ©ter l’évaluation scientifique » de ces tests olfactifs pour en prĂ©ciser les performances » la proportion de rĂ©sultats erronĂ©s, faux positifs ou faux nĂ©gatifs, n’est-elle pas trop Ă©levĂ©e ?. Il faudrait Ă©galement identifier [
] la ou les molĂ©cules spĂ©cifiques du Covid-19 » dans l’ensemble des composĂ©s que les chiens reniflent, sĂ©curiser la prĂ©sentation des Ă©chantillons Ă  analyser » dans les expĂ©riences menĂ©es dans plusieurs pays, les chiens hument gĂ©nĂ©ralement des compresses appliquĂ©es sous le bras des volontaires, pour qu’elles s’imbibent de leur sueur et dĂ©finir les rĂšgles de bon usage de ce type de test », ajoutent les deux acadĂ©mies. Lire aussi DĂ©cĂšs du crĂ©ateur de mode japonais Issey Miyake Ă  84 ans Raid israĂ©lien en Cisjordanie 3 Palestiniens tuĂ©s dont un chef militaire TaĂŻwan organise des exercices militaires, accuse PĂ©kin de prĂ©parer une invasion Poursuivez votre lecture sur ces sujets Coronavirus Animaux SantĂ© A lire aussi Voir plus d'articles Noschiens et nos chats peuvent-ils attraper le Covid-19 ? "Pour ĂȘtre claire et pour faire bref, la rĂ©ponse est non", tranche en guise d'introduction Barbara Dufour, professeure d'Ă©pidĂ©miologie Ă 

Le coronavirus Covid-19 continue de se propager dans nos contrĂ©es, et beaucoup de familles avec chiens et chats se posent des questions au sujet de la santĂ© de leurs animaux. Pour vous aider Ă  y voir plus clair, voici les rĂ©ponses de Thierry Bedossa, docteur qu’un Spitz allemand a Ă©tĂ© testĂ© faiblement positif » au coronavirus Ă  Hong Kong, de nombreux propriĂ©taires de chiens et chats se demandent quelles dĂ©marches suivre vis-Ă -vis de leurs rĂ©daction de Wamiz s’est adressĂ©e Ă  Thierry Bedossa, Docteur vĂ©tĂ©rinaire Ă  la Clinique vĂ©tĂ©rinaire du Pont de Neuilly Ă  Neuilly-sur-Seine et PrĂ©sident de l'association Agir pour la vie animale, pour obtenir des Ă©claircissements sur la situation. Ses rĂ©ponses claires sont les bienvenues en cette pĂ©riode incertaine !Les humains peuvent-ils transmettre le coronavirus aux chiens et chats ?Absolument pas ! Au vu des informations dont nous disposons en tant que vĂ©tĂ©rinaires praticiens, rien ne laisse penser que les chiens et chats puissent contracter le coronavirus animaux de compagnie peuvent-ils servir de vecteur du virus et le transmettre aux humains ?Bien qu’ils ne puissent attraper le coronavirus Covid-19 eux-mĂȘmes, les chiens et chats vivant avec des maĂźtres atteints du Covid-19 peuvent hĂ©berger des gouttelettes dans leur pelage. Ces microgouttes, issues des Ă©ternuements et toux des humains, peuvent durer plus que plusieurs heures dans le pelage de l’ ce cas, il est prĂ©conisĂ© de faire un bon shampoing Ă  l’animal, en frottant bien son pelage, tout comme il est conseillĂ© aux humains de se laver les mains pour Ă©viter la propagation du tester les animaux de compagnie des personnes infectĂ©es par le Covid-19 ?Il n’existe pas de test commercialement disponible chez les chiens et revanche, les chiens et chats hĂ©bergent des coronavirus depuis trĂšs longtemps, qui leur sont propres et qui ne reprĂ©sentent aucun danger pour l’humain.>>> Lisez nos articles dĂ©diĂ©s au coronavirus chez le chien et le chat pour en savoir propriĂ©taires d’animaux inquiets du risque de coronavirus Covid-19 peuvent en revanche se faire tester eux-mĂȘmes, pour s’assurer de ne pas ĂȘtre vecteur du mettre les animaux de compagnie en quarantaine ?C’est totalement inenvisageable Ă  la lumiĂšre des informations disponibles aujourd’hui. Rien n’indique que les chiens et chats de compagnie soient des vecteurs significatifs du vous vous inquiĂ©tez pour la santĂ© de votre animal, contactez une clinique vĂ©tĂ©rinaire. Mais si votre animal est un chat qui ne sort pas, ou un chien qui se balade en laisse et dont vous contrĂŽlez les contacts avec les humains, il n’y a vraiment pas de raison de s’ y a plusieurs personnes dans un mĂȘme foyer, dont certains sont malades et en quarantaine, et d’autres en bonne santĂ©, l’animal peut-il toutes les cĂŽtoyer ?Pour le moment, ce sont aux personnes concernĂ©es de dĂ©cider. Mais si un humain a contractĂ© le virus, ou y a Ă©tĂ© exposĂ©, le mieux reste de s’isoler les uns des l’intĂ©rieur de l’isolement le foyer familial, par exemple, il faut Ă©viter de se voir car chaque humain peut ĂȘtre un rĂ©servoir pour les tout cas, le virus ne prolifĂšre pas dans les voies respiratoires du chien ou chat. Il ne tousse pas, n’éternue pas, et aprĂšs un Ă©ventuel contact avec une personne atteinte du Covid-19, un bon shampoing lui permettra de ne plus ĂȘtre contaminant, sauf s’il entre de nouveau en contact avec un malade ou un vecteur du seul agent vecteur identifiĂ© pour le Covid-19, c’est l’humain ! Et non le chien ou le protĂ©ger nos chats et chiens du coronavirus ?Si on est vraiment inquiet pour son animal, on peut tout simplement le mettre Ă  l’abri des personnes ayant le votre chat sort sans surveillance, vous pouvez restreindre ses sorties, ou les surveiller. Il en est de mĂȘme pour les chiens. Si les sorties de l’animal sont contrĂŽlĂ©es par son propriĂ©taire, il n’y a pas de raison qu’il entre en contact avec des humains atteints du coronavirus problĂšme d’une Ă©pidĂ©mie, c’est que beaucoup de personnes en sont vectrices sans le savoir, car elles ne prĂ©sentent pas ou peu de symptĂŽmes. Il reste donc possible d’isoler son animal des humains, tout en veillant Ă  son bien-ĂȘtre et sa santĂ© au quotidien, en lui permettant de se dĂ©penser et se socialiser dans les meilleures conditions Ă  chaque propriĂ©taire de dĂ©cider de ce qu’il y a de mieux Ă  faire pour son animal. Et bien sĂ»r, il reste possible de contacter un vĂ©tĂ©rinaire pour obtenir les Ă©claircissements dont on a besoin.***Comme toujours, restez informĂ©s en vous rendant sur le site du ministĂšre de la santĂ© ou celui de l'organisation mondiale de la santĂ© des sources fiables en matiĂšre de santĂ© !A lire aussi Coronavirus comment gĂ©rer mon chien ou mon chat si je suis en quarantaine ?Dr Thierry Bedossa Docteur vĂ©tĂ©rinaire Ă  la Clinique vĂ©tĂ©rinaire du Pont de Neuilly Ă  Neuilly-sur-Seine et PrĂ©sident de l'association Agir pour la vie animale

Depuisl’annonce, le 28 fĂ©vrier, que le chien d’une patiente atteinte du Covid-19 Ă  Hongkong s’est rĂ©vĂ©lĂ© porteur de « faibles traces »
Le mardi 17 mars 2020 Ă  1110 Temps de lecture min Sommaire. Porteurs asymptomatiques, les animaux de compagnie risquent-ils de transmettre le virus Ă  l'homme ? . Que risque l'animal de compagnie exposĂ© au coronavirus ? Des mesures d’isolement ont Ă©tĂ© prises par les autoritĂ©s hongkongaises vis-Ă -vis des animaux domestiques contaminĂ©s par le Covid-19. Ces derniers doivent passer 14 jours en observation bien qu’il n’existe pas encore de preuves de la transmission du virus entre l’homme et les animaux de compagnie. Divers examens sont menĂ©s afin de dĂ©celer l’origine de la contamination. La ville de Hong Kong redouble de vigilance face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de coronavirus. DĂ©sormais, les animaux de compagnie sont aussi placĂ©s en quarantaine dĂšs qu'ils sont testĂ©s positifs au Covid-19. MĂȘme si le propriĂ©taire a souscrit une assurance animaux de compagnie, il doit se plier Ă  la rĂšgle annoncĂ©e par les autoritĂ©s premier cas de chien infectĂ© par le coronavirus est sans doute la raison de cette disposition. Pour l'instant, rien ne prouve qu'il s'agisse d'une rĂ©elle contamination. Les suppositions Ă©mises jusqu'alors portent sur une exposition passive au virus. Qu'en est-il exactement ?Porteurs asymptomatiques, les animaux de compagnie risquent-ils de transmettre le virus Ă  l'homme ?Le seul chien testĂ© positif au Covid-19 appartenait Ă  une femme malade du coronavirus. L'animal ne prĂ©sentait pas de symptĂŽmes Ă©vidents. En revanche, les rĂ©sultats des prĂ©lĂšvements nasaux et oraux effectuĂ©s sur lui ont confirmĂ© la prĂ©sence du virus.>> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES ANIMAUX < Cen’est pas une bonne idĂ©e, car on peut leur transmettre la maladie, selon une Ă©tude canadienne. Il Ă©tait connu que les animaux domestiques pouvaient attraper la COVID-19, mais l’étude dĂ©montre que cette transmission humain-animal a Ă©tĂ© plus frĂ©quente qu’on le pensait jusqu’à maintenant.
Colline Brassard, docteur vĂ©tĂ©rinaire et doctorante en anatomie fonctionnelle et en archĂ©ozoologie au MusĂ©um national d’histoire naturelle MNHN, explique les consĂ©quences d'une contamination de votre animal de compagnie, qu'il soit un chat, un chien ou un furet, si ce dernier est touchĂ© par le nombreux propriĂ©taires de chats et chiens s’inquiĂštent que leur boule de poils prĂ©fĂ©rĂ©e puisse ramener plus que la poussiĂšre dans laquelle elle vient de se rouler. L’inquiĂ©tude qu’elle puisse aussi vĂ©hiculer le virus dont on essaie de se tenir Ă©loignĂ©s, a poussĂ© certains Ă  adopter des mesures extrĂȘmes et dangereuses. Par exemple, certains dĂ©sinfectent leur compagnon aprĂšs la promenade Ă  l’alcool ou Ă  l’eau de javel, des produits hautement toxiques et Ă  aussi - TRIBUNE. "BiodiversitĂ© il faudra tirer les consĂ©quences de cette crise"Rappelons d’abord que les "coronavirus" reprĂ©sentent en fait un grand nombre de virus Ă  couronne diffĂ©rents, parfois trĂšs frĂ©quents, et que l’on retrouve chez beaucoup d’espĂšces animales. Le chat possĂšde ses propres coronavirus, certains Ă©tant trĂšs virulents voire mortels, comme le coronavirus entĂ©rique fĂ©lin FECV ou le virus de la pĂ©ritonite infectieuse fĂ©line, PIF pour les intimes FIPV. Ces virus fĂ©lins ne sont contagieux que pour les chats. De la mĂȘme façon, certains autres coronavirus sont spĂ©cifiques Ă  d’autres certains coronavirus, en particulier ceux de la chauve-souris, peuvent aussi infecter l’homme c’est le cas des coronavirus responsables du SARS et du MERS, ou encore de SARS-CoV-2, lui-mĂȘme responsable de la maladie Covid-19.Les animaux peuvent-ils contracter le SARS-CoV-2?Actuellement, on sait trĂšs peu de choses sur le comportement du virus SARS-CoV-2 chez d’autres espĂšces animales. Or, savoir si les animaux de compagnie qui partagent notre quotidien peuvent ĂȘtre des vecteurs de contamination est un enjeu crucial de santĂ© publique. Les chats et les chiens Ă©tant en contact Ă©troit avec nous, il est important de comprendre leur sensibilitĂ© au faut diffĂ©rencier deux situations celle oĂč ils ne seraient que des hĂŽtes "accidentels" de celle oĂč ils permettraient au virus de se multiplier et de se propager plus facilement dans une population. Dans le premier cas, comme des objets inertes, chiens et chats peuvent accrocher des particules du virus par contact avec des objets ou personnes contaminĂ©es, mais sans qu’il ne se rĂ©plique et ne puisse ĂȘtre excrĂ©tĂ© par l’animal. Cette contamination "passive" est liĂ©e Ă  la possibilitĂ© de survie du virus sur un substrat, d’une durĂ©e trĂšs variable en fonction de paramĂštres comme la tempĂ©rature ou l’humiditĂ©. Il n’y a pas encore de donnĂ©e quant Ă  la survie sur les poils d’animaux. Celle-ci pourrait aller de quelques minutes Ă  quelques heures, si l’on en croit le docteur vĂ©tĂ©rinaire Ludovic l’autre cas, si les animaux peuvent ĂȘtre infectĂ©s mĂȘme si porteurs sains et s’ils sont capables de rĂ©pliquer le virus, ils seraient alors des rĂ©servoirs du virus, susceptibles de les excrĂ©ter et de les transmettre Ă  d’autres individus de la mĂȘme espĂšce, voire Ă  l’homme. On notera ici que la prĂ©sence d’un rĂ©cepteur transmembranaire au virus ACE2 est attestĂ©e chez de nombreuses espĂšces animales, dont le chien et le chat, mais ce n’est pas une condition suffisante pour permettre l’infection de ces animaux, car d’autres Ă©lĂ©ments de la cellule sont aussi nĂ©cessaires Ă  la rĂ©plication du cas de contamination d'animaux de compagnie sporadiquesQuelques rares cas de contamination d'animaux de compagnie par le SARS-CoV-2 ont Ă©tĂ© rapportĂ©s. Ces cas restent cependant extrĂȘmement sporadiques et isolĂ©s, et des Ă©lĂ©ments contextuels sont Ă  prendre en compte, comme l'a soulignĂ© l'American Veterinary Medical Hongkong, deux chiens en contact avec des personnes infectĂ©es auraient Ă©tĂ© testĂ©s positifs au virus. Cependant, les canidĂ©s n’ont pas prĂ©sentĂ© de signe clinique de la maladie. Pour le premier chien, un chien pomĂ©ranien de 17 ans, seule une faible quantitĂ© de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique a d’abord Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e, dans la bouche et le nez. Des anticorps dirigĂ©s contre le virus ont finalement Ă©tĂ© identifiĂ©s, mais le virus vivant n’a pas pu ĂȘtre isolĂ©. Le chien est depuis dĂ©cĂ©dĂ©, probablement d’autres troubles liĂ©s Ă  son Ăąge trĂšs avancĂ© aucune autopsie n’a Ă©tĂ© faite.Le deuxiĂšme chien, un berger allemand de 2 ans a Ă©tĂ© testĂ© nĂ©gatif quelques jours aprĂšs le premier test, et l’autre chien du foyer n’a pas Ă©tĂ© contaminĂ©. Le 27 mars, c’est le cas d’un chat qui a Ă©tĂ© reportĂ© par les autoritĂ©s belges. Le chat belge, dont la propriĂ©taire Ă©tait diagnostiquĂ©e positive au Covid-19, avait des symptĂŽmes respiratoires et des diarrhĂ©es, mais il se porte mieux un tigre a Ă©tĂ© testĂ© positif au SARS-CoV-2 dans un zoo Ă  New York dimanche 5 avril, probablement aprĂšs s’ĂȘtre contaminĂ© auprĂšs d’un gardien malade, et six de ses congĂ©nĂšres prĂ©sentent des symptĂŽmes de la point sur les Ă©tudes scientifiques en coursCes cas sont suspects mais ne permettent pas de conclure quant Ă  la dangerositĂ© de la transmission de l’homme Ă  l’animal ou entre animaux et encore moins de l’animal Ă  l’homme. Les Ă©tudes qui s’intĂ©ressent Ă  cela, de maniĂšre expĂ©rimentale, sont encore trĂšs chercheurs chinois du laboratoire de biotechnologies vĂ©tĂ©rinaires et du laboratoire national de haute sĂ©curitĂ© pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies animales de la ville de Harbin se sont demandĂ©s si le virus SARS-CoV-2 pouvait se transmettre de l'homme Ă  d’autres espĂšces animales, dans des conditions expĂ©rimentales avec des animaux vivants. Cela permettrait d'identifier de potentiels rĂ©servoirs d'infection et d'adapter les mesures de sĂ©curitĂ© sanitaire en rĂ©sultats de l'Ă©tude sont disponibles sur le serveur bioRxiv, un service de publication de travaux non encore publiĂ©s ni corrigĂ© par les pairs, donc Ă  Ă©tudier avec rĂ©sumĂ©, Jianzhong Shi et ses collĂšgues ont constatĂ© que les furets et les chats sont trĂšs sensibles au SARS-CoV-2, les chiens faiblement et les animaux de basse-cour porcs, poulets et canards ne sont pas sensibles au virus. Chez les chats, le virus se transmettrait aux autres chats par des gouttelettes cette Ă©tude, les chercheurs chinois ont menĂ© plusieurs expĂ©riences afin de tester les capacitĂ©s de rĂ©plication et de transmission du virus et l’apparition de symptĂŽmes du Covid-19 chez ces diffĂ©rentes espĂšces animales, les jours suivant une inoculation intranasale par de fortes doses de deux souches du SARS-CoV-2 prĂ©levĂ©es chez des malades humains.Les chats seraient relativement sensibles au SARS-CoV-2Dans l’une des expĂ©riences de cette mĂȘme Ă©tude, cinq chats ont Ă©tĂ© inoculĂ©s. Trois d’entre eux ont Ă©tĂ© placĂ©s dans des cages individuelles et isolĂ©es. Trois chats naĂŻfs » non inoculĂ©s ont Ă©tĂ© placĂ©s dans des cages individuelles et isolĂ©es, chacun Ă  proximitĂ© de la cage d’un chat inoculĂ©, afin d’étudier la possibilitĂ© d’une transmission du virus des chats inoculĂ©s aux chats chats Ă©tant agressifs du fait des conditions de captivitĂ©, les chercheurs ont dĂ» se rabattre sur des prĂ©lĂšvements d’excrĂ©ments prĂ©lĂšvements intra-rectaux seulement, car les prĂ©lĂšvements nasaux rĂ©guliers Ă©taient difficiles. L’analyse des excrĂ©ments a rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence d’ARN viral chez les trois chats inoculĂ©s entre J+3 et J+5 aprĂšs l’inoculation, mais aussi chez un des trois chats naĂŻfs non inoculĂ©s mais exposĂ©s Ă  un chat inoculĂ©. Ce chat naĂŻf contaminĂ© par contact n’a dĂ©veloppĂ© aucun tous les chats inoculĂ©s, de l’ARN viral et du virus vivant infectieux ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s plusieurs jours aprĂšs le dĂ©but de l’expĂ©rience J+6 ou J+12 dans les voies respiratoires supĂ©rieures voile du palais, amygdales et trachĂ©e, mais pas dans les poumons. La mĂȘme chose a Ă©tĂ© constatĂ©e pour le chat initialement naĂŻf mais contaminĂ© par contact, indiquant que la transmission par gouttelettes respiratoires s’est produite pour une des trois paires de chats inoculĂ©/naĂŻf. Le virus n’a pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans aucun organe ou tissu des deux autres chats naĂŻfs exposĂ©s. Les trois chats inoculĂ©s et le chat naĂŻf contaminĂ© ont dĂ©veloppĂ© des anticorps contre le mĂȘmes conditions expĂ©rimentales et tests ont Ă©tĂ© reconduits sur 10 chats juvĂ©niles ĂągĂ©s de 70 Ă  100 jours et ont aussi suggĂ©rĂ© que le virus pouvait se transmettre entre les chats par les gouttelettes respiratoires. L’examen histopathologique Ă  J+3 a rĂ©vĂ©lĂ© des lĂ©sions massives des muqueuses nasales et trachĂ©ales, et des poumons des deux chats, suggĂ©rant que les jeunes sont plus permissifs que les Ă©tude suggĂšre ainsi que les chats seraient sensibles au SARS-CoV-2 et pourraient, mais peu efficacement, transmettre le virus Ă  d’autres des furets chez qui une immunitĂ© s'est mise en placeUne autre sĂ©rie d’expĂ©riences, toujours rapportĂ©e dans le papier de Jianzhong Shi et ses collĂšgues, suggĂšre que les furets seraient un bon modĂšle animal pour l’évaluation de traitements antiviraux ou de vaccins contre le Covid-19. En effet, il y aurait rĂ©plication du virus dans les voies respiratoires supĂ©rieures cornets nasaux, palais mou et amygdales pendant huit jours au maximum. La rĂ©plication ne se fait pas dans les poumons mĂȘme dans le cas d'une inoculation intratrachĂ©ale.Deux des six furets inoculĂ©s ont dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes fiĂšvre et perte d’appĂ©tit Ă  J+10 et J+12. Une rĂ©plication dans le tube digestif semble aussi avoir lieu, puisque de l'ARN viral est retrouvĂ© dans les excrĂ©ments. Cependant le nombre de copies d'ARN viral est nettement infĂ©rieur dans ces prĂ©lĂšvements que dans les prĂ©lĂšvements nasaux, et ils ne contiennent pas de virus infectieux. Une immunitĂ© contre le SARS-CoV-2 s’est mise en place chez tous les le coronavirus responsable du SARS dĂ©jĂ , une Ă©tude avait suggĂ©rĂ© que les chats et les furets domestiques pouvaient transmettre le virus Ă  des animaux sains qui vivent avec eux. Pour cela les chercheurs avaient inoculĂ© une dose concentrĂ©e de virus collectĂ©e chez un patient humain dĂ©cĂ©dĂ© du SARS directement dans la trachĂ©e de chats. Ensuite les chercheurs avaient fait des prĂ©lĂšvements Ă  diffĂ©rents niveaux des voies respiratoires supĂ©rieures nez, trachĂ©e et dans le rectum Ă  diffĂ©rents moments aprĂšs l’infection. Aucun signe clinique n’avait Ă©tĂ© observĂ© chez les chats, contrairement aux furets lĂ©thargie, mais tous Ă©taient porteurs du virus. De plus aucun passage de l’animal Ă  l’Homme n’avait Ă©tĂ© chiens seraient moins sensiblesDans leur Ă©tude, Jianzhong Shi et collĂšgues ont aussi inoculĂ© cinq beagles de trois mois, et les ont placĂ©s dans une piĂšce avec deux beagles naĂŻfs. De l’ARN viral a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans les excrĂ©ments de deux des chiens inoculĂ©s quelques jours aprĂšs J+2 et J+6. L’un de ces chiens a Ă©tĂ© euthanasiĂ© Ă  J+4 mais l’ARN viral n’a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans aucun organe ou tissu prĂ©levĂ© sur ce chien. Le virus vivant, quant Ă  lui, n’a pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Seuls deux chiens inoculĂ©s par le virus ont produit des anticorps contre le virus examen Ă  J+14. Les chiens inoculĂ©s ne semblent pas avoir transmis le virus aux chiens naĂŻfs. Ces rĂ©sultats indiquent d’aprĂšs les auteurs que les chiens ont une faible sensibilitĂ© au les porcs, poulets et canards, l'ARN viral n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans aucun des Ă©couvillons prĂ©levĂ©s sur les animaux inoculĂ©s ou les animaux de contact naĂŻfs et tous les animaux Ă©taient sĂ©ronĂ©gatifs Ă  J+14. Ces rĂ©sultats indiquent d’aprĂšs les auteurs que les porcs, les poulets et les canards ne sont pas sensibles au le 4 avril, ce sont les rĂ©sultats d'une autre Ă©quipe chinoise qui sont disponibles sur le serveur bioRxiv, suggĂ©rant que la population fĂ©line de Wuhan a Ă©tĂ© contaminĂ©e pendant l’épidĂ©mie. Qiang Zhang et ses collĂšgues ont mesurĂ© le taux d'anticorps sĂ©riques dirigĂ©s contre le domaine de liaison au rĂ©cepteur RBD du SARS-CoV-2 par dosage immunoenzymatique indirect ELISA chez des chats de la ville de Wuhan. Quinze Ă©chantillons sur les cent deux rĂ©alisĂ©s depuis l’apparition de la maladie se sont avĂ©rĂ©s positifs 14,7%. Onze de ces Ă©chantillons positifs contenaient des anticorps neutralisant le virus. Ces chats auraient pu ĂȘtre contaminĂ©s par l'Homme, mais il n'y a pas de preuve formelle en ce les chats, des Ă©tudes aux rĂ©sultats nuancĂ©sLes rĂ©sultats obtenus par les Ă©quipes de recherche chinoises sur les chats sont trĂšs intĂ©ressants, mais bien sĂ»r potentiellement inquiĂ©tants et les chercheurs encouragent la mise en place de mesures de quarantaine et d’hygiĂšne strictes aussi pour les animaux de convient cependant d’ĂȘtre conscients des limites de ces Ă©tudes. MĂȘme si le portage par le chat semble ĂȘtre avĂ©rĂ©, les modalitĂ©s de transmission de l'homme Ă  l'animal et entre les animaux sont encore obscures. Dans l'Ă©tude de Jianzhong Shi et collĂšgues, les effectifs sont petits 8 chats adultes et 10 juvĂ©niles, et les chats ont Ă©tĂ© inoculĂ©s avec de fortes doses du virus, directement dans le nez, ce qui ne correspond pas Ă  des risques de transmission rĂ©els de propriĂ©taire Ă  chat. L'effet de cette dose d’inoculation, en particulier, mĂ©riterait d’ĂȘtre explorĂ©. De plus, le papier ne prĂ©cise pas quelle Ă©tait la disposition des cages, ce qui aurait pu nous Ă©clairer sur le mode de transmission exact gouttelettes, fĂšces, urine. Seul un chat sur les trois naĂŻfs a contractĂ© le virus, ce qui suggĂšre une transmission somme toute peu plus, aucune des deux Ă©tudes Ă©voquĂ©es plus haut ne s’est intĂ©ressĂ©e Ă  un retour de contamination de l’animal Ă  l’homme il n’est pas dit que les animaux inoculĂ©s ou contaminĂ©s par contact soient contaminants pour nous. Il n’y a en effet, Ă  ce jour, aucune preuve directe que les chats positifs au virus sĂ©crĂštent assez de virus pour le transmettre Ă  des Ă©tudes prĂ©liminaires appellent donc surtout Ă  la poursuite d’autres Ă©tudes expĂ©rimentales, Ă  plus grande Ă©chelle, pour prĂ©ciser les modes de transmission d’Homme Ă  animal ou inter-animale ou mĂȘme de l’animal Ă  l’Homme.N'abandonnez pas votre animal de compagnie, protĂ©gez-leCes derniĂšres dĂ©couvertes ne doivent en aucun cas vous conduire Ă  envisager d'abandonner votre animal par peur qu'il ne vous communautĂ© scientifique s'accorde d'ailleurs Ă  dire qu'il n'y a pas lieu de s'inquiĂ©ter outre mesure, puisque les chats ne semblent pas ĂȘtre un facteur majeur dans la propagation du virus, qui est surtout liĂ©e Ă  la transmission d’humain Ă  humain. C’est d’ailleurs la position que tient l'Agence nationale de la sĂ©curitĂ© sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail ANSES et l'Organisation mondiale de la santĂ© animale OIE.Puisque mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir, il est recommandĂ© de sĂ©parer autant que possible les animaux de compagnie des personnes atteintes, de limiter les sorties, et de respecter des mesures d’hygiĂšne Ă©lĂ©mentaires Ă©viter les lĂ©chages, se laver les mains aprĂšs un contact avec l’animal et nettoyer rĂ©guliĂšrement gamelles et litiĂšre, le savon Ă©tant le meilleur dĂ©sinfectant puisqu’il dĂ©truit la membrane du se pourrait bien que de futures Ă©tudes rĂ©vĂšlent qu'en protĂ©geant nos compagnons Ă  poils, nous nous protĂ©geons aussi. Garder son animal prĂšs de soi pourrait permettre de limiter la propagation du virus, alors que l'abandonner ne ferait qu'augmenter sa article est republiĂ© Ă  partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
Ala question les chiens (et les chats) peuvent-ils attraper ou transmettre le coronavirus responsable du COVID-19, la réponse est donc non L'actuelle épidémie ne justifie donc en rien d'abandonner - ou pire, d'euthanasier - son animal ! Par Guylaine VANDEKERKHOVE
Depuis le début des contaminations liées au coronavirus, on ne compte qu'un seul cas, à Hong Kong, d'un chien infecté par sa propriétaire. Les petits animaux de compagnie doivent-ils craindre pour leur santé? Pas pour le moment. Plusieurs éléments de réponse sont apportés par l'ULiÚge. ÂD'abord, jusqu'ici, un seul chien a été contaminé, explique Étienne Thiry, vétérinaire spécialiste des maladies virales animales à l'ULiÚge. Ensuite, si les chats et les chiens étaient réceptifs au virus, vu l'étendue des contaminations chez l'homme, on aurait beaucoup plus de cas chez l'animal. Vu le nombre de foyers infectés, on aurait dû voir des répercussions sur les animaux de compagnie or ce n'est pas le cas. TroisiÚmement, oui, il existe le coronavirus chez le chien et le chat mais il est différent du Covid-19. En aucun cas, le chien ne peut transmettre le virus à l'homme et pour l'instant, le coronavirus, c'est un problÚme de médecine question se pose tout de mÃÂȘme de savoir quoi faire pour éviter tout risque pour les compagnons à quatre pattes dans les foyers infectés. ÂComme les données sont extrÃÂȘmement faibles et parcellaires, on peut comprendre les précautions envisagées par les vétérinaires et les particuliers, précise Étienne Thiry. Pour éviter tout risque, dans un foyer infecté ou bien chez des personnes en quarantaine, il faut que la personne à risques reste à un mÚtre de distance de l'animal. Il faut aussi utiliser les rÚgles d'hygiÚne de nettoyage et désinfection des la prévention chez les vétérinairesDu cÎté de la clinique vétérinaire ADK, à Heusy-Verviers, on a pris les devants en publiant sur internet et sur les réseaux sociaux quelques infos sur le coronavirus animal Âqui existe depuis bien longtemps, explique Fanny Ortmans, vétérinaire chez ADK. Le coronavirus du chien ne se transmet pas au chat et vice-versa et il ne s'agit pas du Covid-19».Pour l'instant, pas de mouvement de panique donc à la clinique mais elle se dit prÃÂȘte à toute éventualité. ÂNous discutons du sujet entre collÚgues vétérinaires, poursuit Fanny Ortmans. Mais nous n'avons pas eu de rush à la clinique, nous faisons du préventif avec nos publications sur internet. D'ailleurs, s'il devait y avoir une transmission à l'animal, nous demanderions aux propriétaires d'animaux de nous joindre par téléphone avant de venir à la clinique afin de rentrer par l'arriÚre du bùtiment pour ÃÂȘtre placé en zone contagieuse afin de subir un prélÚvement. On ne veut pas ÃÂȘtre alarmiste mais on garde la situation à l'oeil au cas . 267 375 242 338 495 188 148 307

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