voir1 avis 40,9 km de Loir-et-Cher. Zone Industrielle De La Boistardière rue Musse 37530 Chargé Voir le plan. Notre entreprise est spécialisée dans la vente de pièces automobiles neuves et d'occasions, toutes marques et selon la disponibilité, notre stock se renouvelle en permanence, n'hésitez pas à nous contacter.
Plougasnou 29. Dans son garage de rêves, la voiture du maréchal déchu C’est un petit garage rural, dont la devanture fleure bon les années 60, avec ses plaques publicitaires. Pour peu, on se croirait au bord de la nationale 7. Mais ce garage de Plougasnou 29, reconverti en musée par Philippe Jaouen, abrite des automobiles chargées d’ Philippe, la passion des belles autos est née d’une frustration. À l’été 1962, quand le jeune peintre en bâtiment revient dans sa Bretagne natale, au volant d’une Dauphine qui ne roule pas assez vite, les autres automobilistes le klaxonnent sans cesse. J’avais décidé que je reviendrai en vacances en voiture de sport ».Triumph, Austin, Jaguar…Alors, pendant des mois, il multiplie les chantiers, de 7 h à 23 h, et économise assez pour s’offrir une Triumph TR3. Le petit cabriolet anglais qui a séduit un certain Johnny Hallyday et bien d’autres idoles du moment. Mon patron ne voulait pas me voir avec, je devais me garer loin des chantiers ». Une fois marié à Yolande, celle qui partage encore sa vie aujourd’hui, Philippe s’assagit, fonde une famille et bâtit une maison. Il vend la Triumph pour une DS, plus familiale. Dans les années 90, il passe le cap de la cinquantaine et succombe à la nostalgie. Je me suis mis à la recherche d’une autre TR3. J’ai fini par en trouver une en sale état, à Carantec 29 ». La restauration, opérée avec des professionnels, prendra plus de deux ans. Gagné par le virus, Philippe Jaouen met la main sur une deuxième anglaise peu après une Austin-Healey 3 000 troisième anglaise suivra, en 2001 la mythique Jaguar Type-E, achetée pour presque rien dans le Loir-et-Cher et ramenée par la route. Un carburateur était cassé, l’avant s’affaissait… Là encore, il a fallu beaucoup travailler dessus ». Le coupé, considéré par Enzo Ferrari comme la plus belle voiture du monde », n’est pourtant pas la pièce maîtresse du musée de Philippe Jaouen. Une fois sur place, j’ai sorti ma timbale et j’ai raconté mon histoire au commissaire-priseur ».Une timbale et 500 francsÀ côté des frêles anglaises trône, menaçante, une limousine noire de deux tonnes. Une Renault Vivastella de 1939. Seules 192 sont sorties des usines de Boulogne-Billancourt dans l’Entre-deux-guerres. Mais une seule a appartenu à un maréchal de France. Quand Philippe Jaouen en a fait l’acquisition, lors d’une vente aux enchères, en 2007, il n’était pas tant attiré par l’histoire de France que par son histoire personnelle. Car, comme son prénom l’indique, Philippe Jaouen est le filleul de Philippe arrière nous sommes en 1942. Philippe Jaouen voit le jour à Lanmeur 29. Il est le quinzième enfant de la famille il a quatre sœurs, neuf frères. Dans notre petite maison familiale, il n’y avait pas l’eau courante, le sol était en terre battue. On n’était pas bien vus. Un voisin m’a dit, des années plus tard, qu’on nous prenait pour des bohémiens ».À cette époque, l’aristocratie vient en aide à certaines familles modestes, en parrainant les nouveaux-nés. C’est ainsi que la comtesse de Pluvié prend le benjamin des Jaouen sous son aile, et se débrouille pour lui trouver un parrain. Ce sera le maréchal Pétain. Je ne l’ai jamais rencontré, précise Philippe. Il m’a offert une timbale pour mon baptême et 500 francs sur un compte bloqué jusqu’à ma majorité ». En revanche, le jeune homme mettra sa plus belle tenue, chaque année, pour tenir la comtesse informée de son Philippe Jaouen ne s’est jamais séparé de la timbale de baptême, qu’un de ses frères aînés a pourtant voulu détruire, après avoir été arrêté et interrogé » par les Allemands. Philippe l’avait dans la poche, en 2007, quand il est allé à Fontainebleau 77 à la fameuse vente aux enchères. Une fois sur place, j’ai sorti ma timbale et j’ai raconté mon histoire au commissaire-priseur ». A-t-il été touché par l’histoire de Philippe Jaouen ? Toujours est-il que, au nez et à la barbe des autres enchérisseurs, le gamin de Lanmeur venait de décrocher une autre Les Vieilles Soupapes », rue Notre-Dame de Lorette, à Plougasnou 29. Ouvert les lundis, mercredis et vendredis, de 14 h à 18 h. Entrée 5 € ; gratuit pour les moins de 10 ans. Tél. 02 98 67 31 33. Aujourdhui est le jour anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, le 24 août 1991. Un jour redouté, à cause des représailles russes, par les familles de réfugiés, Notre conseilVous souhaitez vendre votre fonds de commerce de carrosserie ? Vous devez prendre en compte certains points importants. Vous inscrire sur un site spécialisé dans le domaine des petites annonces vous permet de décupler les chances de voir votre projet se réaliser. Pour ce faire, il est nécessaire de donner un maximum d’informations concernant votre fonds de commerce de carrosserie, telles que - La description détaillée du bâtiment surface. - L’ensemble des matériels d’exploitation et des accessoires inclus dans le contrat de vente cabine de peinture, marbre, pont, mélangeur…. - L’emplacement de l’établissement. Vous devez également effectuer une évaluation du fonds afin de fixer un prix, sachant que pour le valoriser, l’administration fiscale se base généralement sur le calcul du CA annuel moyen au regard des trois dernières années d’exercice. Le prix de vente du fonds de commerce de carrosserie varie de 35 à 50 % du CA TTC par an, mais ce barème d’évaluation peut sortir de cette fourchette de prix, en fonction de certains facteurs. Il est préférable de confier l’établissement du contrat à une équipe de professionnels afin de prévenir tout manquement aux diverses formalités, au risque de voir l’ensemble de l’opération annulé. Il est important de savoir que cette activité est régie par l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996. Le fonds de commerce ne peut être exploité sans la présence d’une personne qualifiée professionnellement. Cette personne doit être titulaire du CAP, du BEP ou d’un titre de même niveau ou supérieur à ces diplômes, mais enregistré au RNCP répertoire national des certifications professionnelles. L’entreprise peut également être placée sous le contrôle d’une personne ayant acquis une expérience professionnelle de trois années effectives sur le territoire de l’Union Européenne. L’attestation de qualification professionnelle est délivrée par la chambre de métiers et de l'artisanat du département d’exercice de l’activité.Lesmeilleures casses autos à Selles sur Cher (41130) : Stop Autos - Contacter une casse automobile de Selles sur Cher - CasseAutos.NosAvis.com.
Depuis leur retrait des rues de Paris, Lyon et Bordeaux, ces voitures électriques peinent à entamer une seconde vie. A Romorantin-Lanthenay, plus d'un millier d'entre elles sont entreposées sur un parking et un terrain vague de la ville, en attendant d'être revendues."Changeons le système, pas le climat". Cette formule bien connue des écologistes est inscrite sur le capot délavé d'une Autolib' hors d'usage, plantée comme des centaines d'autres au fond d'une zone industrielle de Romorantin-Lanthenay Loir-et-Cher. Le pare-brise griffé reflète un soleil timide, en ce mois de mars. A bonne distance, des merles sautillent entre les longues files de véhicules endormis. Pare-chocs contre pare-chocs, ces voitures, qui incarnaient le renouveau de la mobilité urbaine, attendent de trouver preneur. Ou d'être désossées. Pour les riverains de cette zone d'activité, les rangées d'Autolib' à la retraite font désormais partie du paysage. "On les a vues arriver progressivement, par remorques entières", se souvient Chantal, qui promène fréquemment son chien devant cette friche industrielle. "Parfois, quelques-unes sont déplacées, mais ça reste très calme, ça ressemble à un cimetière", relate un autre voisin. "Avant, il y avait un petit bois ici, mais tout a été rasé pour stocker les voitures, alors qu'il y a un vrai parking juste à côté, derrière la déchetterie." L'immense parking en question, situé à 800 mètres de là , était celui de l'ancienne usine Matra, constructeur automobile emblématique de Romorantin, aujourd'hui disparu. Sur ce site sécurisé, on retrouve effectivement d'autres Autolib' par centaines, en bien meilleur état, mais aussi quelques Bluely et des Bluecub, leurs cousines sorties des rues de Lyon et Bordeaux l'été dernier. Elles aussi attendent un hypothétique second tour de piste. Pour comprendre comment ces citadines se sont retrouvées à Romorantin, il faut remonter au mois de juin 2018, lorsque le contrat liant le groupe Bolloré le constructeur des Autolib' au syndicat Autolib' Vélib' métropole SAVM, l'exploitant des Autolib' a brutalement pris fin. En cause un déficit annuel estimé à 50 millions d'euros pour ce service de voitures électriques partagées. Malgré les protestations du groupe Bolloré, la multinationale a dû évacuer les 4 000 Autolib' indésirables de la région parisienne et les stocker en urgence. Elles ont ensuite été revendues en plusieurs lots et deux entreprises détiennent aujourd'hui la majeure partie de la flotte restante la société bretonne Autopuzz, ancien sous-traitant de Bolloré, qui revend ces véhicules à travers la France, et la société Atis Production, dont le gérant, Paul Aouizerate, ne souhaite pas dévoiler ses projets pour les Autolib' parquées dans le Loir-et-Cher. L'homme d'affaires déplore d'ailleurs la publication de photos de ses véhicules début mars, partagées par un blogueur passionné de voitures électriques qui s'étonnait devant un tel paysage. Sur Facebook et Twitter, les clichés ont été massivement relayés, les internautes posant la question du ré-emploi de ces voitures et s'interrogeant sur le risque potentiel de pollution des sols qu'elles représentent. "Nos véhicules sont stockés dans les règles. Les pompiers sont au courant, le site est bien organisé. Toutes les batteries ont été retirées, les connecteurs sont isolés." Paul Aouizerate, gérant d'Atis Productionà franceinfo La carrosserie en aluminium des Autolib' limite par ailleurs le risque de voir de la rouille polluer le terrain. Restent les fluides présents dans ces voitures, dont certaines, qui n'ont plus de capot, laissent entrevoir un réservoir rempli de liquide de frein ou de transmission. "Ce n'est pas une obligation [de vidanger ces fluides], explique Paul Aouizerate, car ces véhicules ne sont pas destinés à la casse." Pourtant, les activités d'Atis Production à Romorantin ont attiré à plusieurs reprises l'attention de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Dreal du Loir-et-Cher. Deux arrêtés préfectoraux de mise en conformité ont été pris à l'encontre de l'entreprise en juillet dernier. "Début 2020, on s'est rendu compte qu'il y avait un bâtiment sur l'ancien site Matra, dans lequel des véhicules étaient démontés puis destinés à la casse", détaille Fabien Martin, adjoint au chef d'unité de la Dreal. "C'est une activité particulière qui nécessite d'être enregistrée." Sommée de régulariser sa situation ou d'arrêter ce démantèlement dans un délai de six mois, la société Atis Production ne s'est pas soumise à cette requête et se trouve actuellement "dans une procédure contradictoire avec la préfecture", explique Fabien Martin. Quant aux voitures du terrain vague, celles qui "ne peuvent plus être considérées comme des véhicules d'occasion" pourraient être "sorties de ce site", assure-t-il. Interrogée sur le stockage de véhicules et le défrichage du terrain, la communauté de communes du Romorantinais CCRM, propriétaire de la parcelle, estime qu'il n'y a "rien eu de choquant. C'était une friche dans une zone industrielle, que nous louons à la société de monsieur Aouizerate", martèle Jeanny Lorgeoux, président de la CCRM et maire de Romorantin-Lanthenay depuis 35 ans. "Il fait ce qu'il veut sur son terrain, à condition de respecter les règles de sécurité." Accessible par la route, la zone qui accueille ces Autolib' cabossées n'est pas clôturée et semble avoir reçu des visiteurs nocturnes, comme en témoignent les graffitis peints sur certaines voitures des panneaux indiquant une propriété privée et mentionnant l'absence de batteries sur le site ont été installés quelques heures après notre reportage. Mais si ces véhicules sont en mauvais état, c'est surtout "leur utilisation en région parisienne qui est à l'origine des dégradations", assurent les propriétaires. Pour les véhicules de la société Autopuzz, qui dit avoir progressivement racheté environ 2 800 unités, quelques transformations sont nécessaires afin de leur offrir une seconde vie "Une petite manipulation doit permettre aux particuliers de brancher leur véhicule sur une prise standard", explique Pierrick Hamon, responsable de projet chez Autopuzz. "Les véhicules sont aussi nettoyés avec des moyens industriels. Il faut voir dans quel état on en a récupéré certains", souffle-t-il. Reconditionnées, les voitures sont vendues 4 990 euros pièce. Un tarif abordable qui peut encore descendre grâce aux aides de l'Etat en matière de prime à la conversion écologique. "Si vous apportez un véhicule thermique pour reprise [au garage], la Bluecar [nom d'origine des Autolib'] peut vous revenir à moins de 2 500 euros, détaille Pierrick Hamon, voire moins de 900 euros selon votre situation fiscale." A ce prix, de nombreux particuliers de la région auraient déjà été séduits, comme le rapporte La Nouvelle République. Même si, avec la crise sanitaire, le rythme des ventes a considérablement ralenti et plafonne à "cinquante véhicules par mois en moyenne", confie Guillaume Ramirez, directeur d'Autopuzz. Dans les rues de Romorantin, "on voit très très peu" d'Autolib' en circulation s'accordent à dire les habitants, "à part celles prêtées aux agents qui surveillent le terrain vague". "Nous vendons surtout ces voitures dans les grandes villes, à des clients curieux, des nostalgiques de l'autopartage mais aussi à des collectivités locales." Guillaume Ramirezdirecteur de la société Autopuzz Reste une interrogation. Quand elles sont mises en pièces ou accidentées, ces voitures électriques peuvent-elles encore être valorisées ? "La réponse est oui, mais il y a certains risques propres à cette énergie", alerte Olivier Gaudeau, directeur ingénierie chez Indra, un spécialiste de la destruction de véhicules, implanté en périphérie de Romorantin. "Il faut d'abord extraire la batterie, que le groupe Bolloré propose de rapatrier gratuitement pour traitement. Ensuite, tout l'enjeu est de valoriser la matière [qui compose les éléments], car il y a très peu de pièces que l'on va pouvoir revendre, du fait d'un marché très étroit." En fin de vie, une Autolib' peut donc être disséquée pour fournir des matières premières. La carrosserie en alliage d'aluminium finira fondue en lingots, les câbles et autres éléments du moteur seront triés et broyés pour récolter le cuivre qu'ils contiennent. Les moteurs de véhicule électrique peuvent également contenir des métaux issus de terres rares et des aimants, qui sont récupérables. "De nombreuses solutions existent, il faut simplement développer les bonnes filières", préconise l'ingénieur.. 339 323 180 220 189 52 130 439