Nos350 mÂČ de salles de rĂ©ceptions sont Ă  votre disposition. Parking Public fermĂ© et sĂ©curisĂ©. Avertissement Alcool : L'abus d'alcool est dangereux, consommez avec modĂ©ration. location de salles de rĂ©union. wi-fi. accĂšs aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Salle de LE POÈTE Le mal dont j’ai souffert s’est enfui comme un rĂȘve. Je n’en puis comparer le lointain souvenir Qu’à ces brouillards lĂ©gers que l’aurore soulĂšve, Et qu’avec la rosĂ©e on voit s’évanouir. LA MUSE Qu’aviez-vous donc, ĂŽ mon poĂšte ! Et quelle est la peine secrĂšte Qui de moi vous a sĂ©parĂ© ? HĂ©las ! je m’en ressens encore. Quel est donc ce mal que j’ignore Et dont j’ai si longtemps pleurĂ© ? LE POÈTE C’était un mal vulgaire et bien connu des hommes ; Mais, lorsque nous avons quelque ennui dans le coeur, Nous nous imaginons, pauvres fous que nous sommes, Que personne avant nous n’a senti la douleur. LA MUSE Il n’est de vulgaire chagrin Que celui d’une Ăąme vulgaire. Ami, que ce triste mystĂšre S’échappe aujourd’hui de ton sein. Crois-moi, parle avec confiance ; Le sĂ©vĂšre dieu du silence Est un des frĂšres de la Mort ; En se plaignant on se console, Et quelquefois une parole Nous a dĂ©livrĂ©s d’un remord. LE POÈTE S’il fallait maintenant parler de ma souffrance, Je ne sais trop quel nom elle devrait porter, Si c’est amour, folie, orgueil, expĂ©rience, Ni si personne au monde en pourrait profiter. Je veux bien toutefois t’en raconter l’histoire, Puisque nous voilĂ  seuls, assis prĂšs du foyer. Prends cette lyre, approche, et laisse ma mĂ©moire Au son de tes accords doucement s’éveiller. LA MUSE Avant de me dire ta peine, Ô poĂšte ! en es-tu guĂ©ri ? Songe qu’il t’en faut aujourd’hui Parler sans amour et sans haine. S’il te souvient que j’ai reçu Le doux nom de consolatrice, Ne fais pas de moi la complice Des passions qui t’ont perdu, LE POÈTE Je suis si bien guĂ©ri de cette maladie, Que j’en doute parfois lorsque j’y veux songer ; Et quand je pense aux lieux oĂč j’ai risquĂ© ma vie, J’y crois voir Ă  ma place un visage Ă©tranger. Muse, sois donc sans crainte ; au souffle qui t’inspire Nous pouvons sans pĂ©ril tous deux nous confier. Il est doux de pleurer, il est doux de sourire Au souvenir des maux qu’on pourrait oublier. LA MUSE Comme une mĂšre vigilante Au berceau d’un fils bien-aimĂ©, Ainsi je me penche tremblante Sur ce coeur qui m’était fermĂ©. Parle, ami, – ma lyre attentive D’une note faible et plaintive Suit dĂ©jĂ  l’accent de ta voix, Et dans un rayon de lumiĂšre, Comme une vision lĂ©gĂšre, Passent les ombres d’autrefois. LE POÈTE Jours de travail ! seuls jours oĂč j’ai vĂ©cu ! Ô trois fois chĂšre solitude ! Dieu soit louĂ©, j’y suis donc revenu, À ce vieux cabinet d’étude ! Pauvre rĂ©duit, murs tant de fois dĂ©serts, Fauteuils poudreux, lampe fidĂšle, Ô mon palais, mon petit univers, Et toi, Muse, ĂŽ jeune immortelle, Dieu soit louĂ©, nous allons donc chanter ! Oui, je veux vous ouvrir mon Ăąme, Vous saurez tout, et je vais vous conter Le mal que peut faire une femme ; Car c’en est une, ĂŽ mes pauvres amis HĂ©las ! vous le saviez peut-ĂȘtre, C’est une femme Ă  qui je fus soumis, Comme le serf l’est Ă  son maĂźtre. Joug dĂ©testĂ© ! c’est par lĂ  que mon coeur Perdit sa force et sa jeunesse ; – Et cependant, auprĂšs de ma maĂźtresse, J’avais entrevu le bonheur. PrĂšs du ruisseau, quand nous marchions ensemble, Le soir, sur le sable argentin, Quand devant nous le blanc spectre du tremble De loin nous montrait le chemin ; Je vois encore, aux rayons de la lune, Ce beau corps plier dans mes bras
 N’en parlons plus
 – je ne prĂ©voyais pas OĂč me conduirait la Fortune. Sans doute alors la colĂšre des dieux Avait besoin d’une victime ; Car elle m’a puni comme d’un crime D’avoir essayĂ© d’ĂȘtre heureux. LA MUSE L’image d’un doux souvenir Vient de s’offrir Ă  ta pensĂ©e. Sur la trace qu’il a laissĂ©e Pourquoi crains-tu de revenir ? Est-ce faire un rĂ©cit fidĂšle Que de renier ses beaux jours ? Si ta fortune fut cruelle, Jeune homme, fais du moins comme elle, Souris Ă  tes premiers amours. LE POÈTE Non, – c’est Ă  mes malheurs que je prĂ©tends sourire. Muse, je te l’ai dit je veux, sans passion, Te conter mes ennuis, mes rĂȘves, mon dĂ©lire, Et t’en dire le temps, l’heure et l’occasion. C’était, il m’en souvient, par une nuit d’automne, Triste et froide, Ă  peu prĂšs semblable Ă  celle-ci ; Le murmure du vent, de son bruit monotone, Dans mon cerveau lassĂ© berçait mon noir souci. J’étais Ă  la fenĂȘtre, attendant ma maĂźtresse ; Et, tout en Ă©coutant dans cette obscuritĂ©, Je me sentais dans l’ñme une telle dĂ©tresse Qu’il me vint le soupçon d’une infidĂ©litĂ©. La rue oĂč je logeais Ă©tait sombre et dĂ©serte ; Quelques ombres passaient, un falot Ă  la main ; Quand la bise sifflait dans la porte entr’ouverte, On entendait de loin comme un soupir humain. Je ne sais, Ă  vrai dire, Ă  quel fĂącheux prĂ©sage Mon esprit inquiet alors s’abandonna. Je rappelais en vain un reste de courage, Et me sentis frĂ©mir lorsque l’heure sonna. Elle ne venait pas. Seul, la tĂȘte baissĂ©e, Je regardai longtemps les murs et le chemin, – Et je ne t’ai pas dit quelle ardeur insensĂ©e Cette inconstante femme allumait en mon sein ; Je n’aimais qu’elle au monde, et vivre un jour sans elle Me semblait un destin plus affreux que la mort. Je me souviens pourtant qu’en cette nuit cruelle Pour briser mon lien je fis un long effort. Je la nommai cent fois perfide et dĂ©loyale, Je comptai tous les maux qu’elle m’avait causĂ©s. HĂ©las ! au souvenir de sa beautĂ© fatale, Quels maux et quels chagrins n’étaient pas apaisĂ©s ! Le jour parut enfin. – Las d’une vaine attente, Sur le bord du balcon je m’étais assoupi ; Je rouvris la paupiĂšre Ă  l’aurore naissante, Et je laissai flotter mon regard Ă©bloui. Tout Ă  coup, au dĂ©tour de l’étroite ruelle, J’entends sur le gravier marcher Ă  petit bruit
 Grand Dieu ! prĂ©servez-moi ! je l’aperçois, c’est elle ; Elle entre. – D’oĂč viens-tu ? Qu’as-tu fait cette nuit ? RĂ©ponds, que me veux-tu ? qui t’amĂšne Ă  cette heure ? Ce beau corps, jusqu’au jour, oĂč s’est-il Ă©tendu ? Tandis qu’à ce balcon, seul, je veille et je pleure, En quel lieu, dans quel lit, Ă  qui souriais-tu ? Perfide ! audacieuse ! est-il encor possible Que tu viennes offrir ta bouche Ă  mes baisers ? Que demandes-tu donc ? par quelle soif horrible Oses-tu m’attirer dans tes bras Ă©puisĂ©s ? Va-t’en, retire-toi, spectre de ma maĂźtresse ! Rentre dans ton tombeau, si tu t’en es levĂ© ; Laisse-moi pour toujours oublier ma jeunesse, Et, quand je pense Ă  toi, croire que j’ai rĂȘvĂ© ! LA MUSE Apaise-toi, je t’en conjure ; Tes paroles m’ont fait frĂ©mir. Ô mon bien-aimĂ© ! ta blessure Est encor prĂȘte Ă  se rouvrir. HĂ©las ! elle est donc bien profonde ? Et les misĂšres de ce monde Sont si lentes Ă  s’effacer ! Oublie, enfant, et de ton Ăąme Chasse le nom de cette femme, Que je ne veux pas prononcer. LE POÈTE Honte Ă  toi qui la premiĂšre M’as appris la trahison, Et d’horreur et de colĂšre M’as fait perdre la raison ! Honte Ă  toi, femme Ă  l’oeil sombre, Dont les funestes amours Ont enseveli dans l’ombre Mon printemps et mes beaux jours ! C’est ta voix, c’est ton sourire, C’est ton regard corrupteur, Qui m’ont appris Ă  maudire Jusqu’au semblant du bonheur ; C’est ta jeunesse et tes charmes Qui m’ont fait dĂ©sespĂ©rer, Et si je doute des larmes, C’est que je t’ai vu pleurer. Honte Ă  toi, j’étais encore Aussi simple qu’un enfant ; Comme une fleur Ă  l’aurore, Mon coeur s’ouvrait en t’aimant. Certes, ce coeur sans dĂ©fense Put sans peine ĂȘtre abusĂ© ; Mais lui laisser l’innocence Était encor plus aisĂ©. Honte Ă  toi ! tu fus la mĂšre De mes premiĂšres douleurs, Et tu fis de ma paupiĂšre Jaillir la source des pleurs ! Elle coule, sois-en sĂ»re, Et rien ne la tarira ; Elle sort d’une blessure Qui jamais ne guĂ©rira ; Mais dans cette source amĂšre Du moins je me laverai, Et j’y laisserai, j’espĂšre, Ton souvenir abhorrĂ© ! LA MUSE PoĂšte, c’est assez. AuprĂšs d’une infidĂšle, Quand ton illusion n’aurait durĂ© qu’un jour, N’outrage pas ce jour lorsque tu parles d’elle ; Si tu veux ĂȘtre aimĂ©, respecte ton amour. Si l’effort est trop grand pour la faiblesse humaine De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui, Épargne-toi du moins le tourment de la haine ; À dĂ©faut du pardon, laisse venir l’oubli. Les morts dorment en paix dans le sein de la terre Ainsi doivent dormir nos sentiments Ă©teints. Ces reliques du coeur ont aussi leur poussiĂšre ; Sur leurs restes sacrĂ©s ne portons pas les mains. Pourquoi, dans ce rĂ©cit d’une vive souffrance, Ne veux-tu voir qu’un rĂȘve et qu’un amour trompĂ© ? Est-ce donc sans motif qu’agit la Providence Et crois-tu donc distrait le Dieu qui t’a frappĂ© ? Le coup dont tu te plains t’a prĂ©servĂ© peut-ĂȘtre, Enfant ; car c’est par lĂ  que ton coeur s’est ouvert. L’homme est un apprenti, la douleur est son maĂźtre, Et nul ne se connaĂźt tant qu’il n’a pas souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprĂȘme, Vieille comme le monde et la fatalitĂ©, Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptĂȘme, Et qu’à ce triste prix tout doit ĂȘtre achetĂ©. Les moissons pour mĂ»rir ont besoin de rosĂ©e ; Pour vivre et pour sentir l’homme a besoin des pleurs ; La joie a pour symbole une plante brisĂ©e, Humide encor de pluie et couverte de fleurs. Ne te disais-tu pas guĂ©ri de ta folie ? N’es-tu pas jeune, heureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs lĂ©gers qui font aimer la vie, Si tu n’avais pleurĂ©, quel cas en ferais-tu ? Lorsqu’au dĂ©clin du jour, assis sur la bruyĂšre, Avec un vieil ami tu bois en libertĂ©, Dis-moi, d’aussi bon coeur lĂšverais-tu ton verre, Si tu n’avais senti le prix de la gaĂźtĂ© ? Aimerais-tu les fleurs, les prĂ©s et la verdure, Les sonnets de PĂ©trarque et le chant des oiseaux, Michel-Ange et les arts, Shakspeare et la nature, Si tu n’y retrouvais quelques anciens sanglots ? Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie, Le silence des nuits, le murmure des flots, Si quelque part lĂ -bas la fiĂšvre et l’insomnie Ne t’avaient fait songer Ă  l’éternel repos ? N’as-tu pas maintenant une belle maĂźtresse ? Et, lorsqu’en t’endormant tu lui serres la main, Le lointain souvenir des maux de ta jeunesse Ne rend-il pas plus doux son sourire divin ? N’allez-vous pas aussi vous promener ensemble Au fond des bois fleuris, sur le sable argentin ? Et, dans ce vert palais, le blanc spectre du tremble Ne sait-il plus, le soir, vous montrer le chemin ? Ne vois-tu pas alors, aux rayons de la lune, Plier comme autrefois un beau corps dans tes bras, Et si dans le sentier tu trouvais la Fortune, DerriĂšre elle, en chantant, ne marcherais-tu pas ? De quoi te plains-tu donc ? L’immortelle espĂ©rance S’est retrempĂ©e en toi sous la main du malheur. Pourquoi veux-tu haĂŻr ta jeune expĂ©rience, Et dĂ©tester un mal qui t’a rendu meilleur ? Ô mon enfant ! plains-la, cette belle infidĂšle, Qui fit couler jadis les larmes de tes yeux ; Plains-la ! c’est une femme, et Dieu t’a fait, prĂšs d’elle, Deviner, en souffrant, le secret des heureux. Sa tĂąche fut pĂ©nible ; elle t’aimait peut-ĂȘtre ; Mais le destin voulait qu’elle brisĂąt ton coeur. Elle savait la vie, et te l’a fait connaĂźtre ; Une autre a recueilli le fruit de ta douleur. Plains-la ! son triste amour a passĂ© comme un songe ; Elle a vu ta blessure et n’a pu la fermer. Dans ses larmes, crois-moi, tout n’était pas mensonge. Quand tout l’aurait Ă©tĂ©, plains-la ! tu sais aimer. LE POÈTE Tu dis vrai la haine est impie, Et c’est un frisson plein d’horreur Quand cette vipĂšre assoupie Se dĂ©roule dans notre coeur. Écoute-moi donc, ĂŽ dĂ©esse ! Et sois tĂ©moin de mon serment Par les yeux bleus de ma maĂźtresse, Et par l’azur du firmament ; Par cette Ă©tincelle brillante Qui de VĂ©nus porte le nom, Et, comme une perle tremblante, Scintille au loin sur l’horizon ; Par la grandeur de la nature, Par la bontĂ© du CrĂ©ateur, Par la clartĂ© tranquille et pure De l’astre cher au voyageur. Par les herbes de la prairie, Par les forĂȘts, par les prĂ©s verts, Par la puissance de la vie, Par la sĂšve de l’univers, Je te bannis de ma mĂ©moire, Reste d’un amour insensĂ©, MystĂ©rieuse et sombre histoire Qui dormiras dans le passĂ© ! Et toi qui, jadis, d’une amie Portas la forme et le doux nom, L’instant suprĂȘme oĂč je t’oublie Doit ĂȘtre celui du pardon. Pardonnons-nous ; – je romps le charme Qui nous unissait devant Dieu. Avec une derniĂšre larme Reçois un Ă©ternel adieu. – Et maintenant, blonde rĂȘveuse, Maintenant, Muse, Ă  nos amours ! Dis-moi quelque chanson joyeuse, Comme au premier temps des beaux jours. DĂ©jĂ  la pelouse embaumĂ©e Sent les approches du matin ; Viens Ă©veiller ma bien-aimĂ©e, Et cueillir les fleurs du jardin. Viens voir la nature immortelle Sortir des voiles du sommeil ; Nous allons renaĂźtre avec elle Au premier rayon du soleil ! Unefleur atypique et associĂ©e Ă  l’apaisement. Une amie dotĂ©e des mĂȘmes qualitĂ©s. Une amie qui voit mon Ăąme et la comprend, prĂ©cieuse et bienveillante. Ces jolies fleurs sauvages dans un carrĂ© de pelouse laissĂ© sauvage par ma maman, afin d’accueillir les abeilles et de faciliter la pollinisation du potager. Un clichĂ© simple mais profondĂ©ment satisfaisant pour moi qui Chant d’entrĂ©e R. Nous tÂŽacclamons, ĂŽ Christ, Agneau de Dieu, Pour tes saints martyrs, Confesseurs de la foi. En eux, tu resplendis Comme la lumiĂšre dans la nuit ! 1. Nous te bĂ©nissons Seigneur notre Dieu Pour le tĂ©moignage de tes saints martyrs. Tu as dĂ©posĂ© en eux le feu de ta lumiĂšre Et ils nÂŽont pas voulu rester sous le boisseau 2. Tu as endurĂ© pour nous les insultes de la Passion, Les martyrs avec toi ont combattu le bon combat. Et cÂŽest lÂŽEsprit du PĂšre qui a parlĂ© en eux LorsquÂŽils furent livrĂ©s aux tribunaux des hommes. 3. Ta vie, nul ne la prend, mais cÂŽest toi qui la donnes, Tes amis nÂŽont pas craint ceux qui ont tuĂ© leur corps. Ils ont plongĂ© leur Ăąme dans le feu de ton CƓur Et ils ont pardonnĂ© Ă  leurs bourreaux. 4. Tu es lÂŽAgneau vainqueur qui trĂŽne dans la Gloire, Et voici que sÂŽavance la foule immense des tĂ©moins. Les palmes Ă  la main, ils chantent ta louange, Eux qui ont blanchi leur robe dans ton prĂ©cieux sang. Kyrie Kyrie eleison, kyrie eleison Christe Eleison, Christe eleison Kyrie eleison, kyrie eleison Gloria Gloire Ă  Dieu au plus haut des cieux Et paix sur la terre aux hommes qui l’aiment Gloire Ă  Dieu au plus haut des cieux Et paix sur la terre aux hommes qui l’aiment Nous te louons, nous te bĂ©nissons, nous t’adorons, Nous te glorifions, nous te rendons grĂące, pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le PĂšre tout-puissant. Seigneur, Fils unique, JĂ©sus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du PĂšre. Toi qui enlĂšves le pĂ©chĂ© du monde, prends pitiĂ© de nous Toi qui enlĂšves le pĂ©chĂ© du monde, reçois notre priĂšre Toi qui es assis Ă  la droite du PĂšre, prends pitiĂ© de nous. Car toi seul es saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le TrĂšs-Haut, JĂ©sus Christ, avec le Saint-Esprit, dans la gloire de Dieu le PĂšre. Amen Psaume Par toute la terre s’en va leur message, Par toute la terre Les cieux proclament la gloire de Dieu, Le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le rĂ©cit Et la nuit Ă  la nuit en donne connaissance Pas de paroles dans ce rĂ©cit, Pas de voix qui s’entende ; Mais sur toute la terre en paraĂźt le message Et la nouvelle, aux limites du monde Acclamation de l’évangile Alleluia, alleluia, alleluia, alleluia ! Litanie des saints du diocĂšse Seigneur, prends pitiĂ©, Seigneur prends pitiĂ© Ô Christ, prends pitiĂ©, Ô Christ, prends pitiĂ©, Seigneur, prends pitiĂ©, Seigneur prends pitiĂ© Sainte Marie, sainte MĂšre de Dieu, Priez pour nous ! Saint RaphaĂ«l, saint Michel et tous les anges, Priez pour nous ! Saint Jean-Baptiste et saint Joseph, Priez pour nous ! Saint
. Priez pour nous ! Saint
. Priez pour nous ! 
 Montre-toi favorable, DĂ©livre-nous Seigneur ! 
, DĂ©livre-nous Seigneur ! Nous qui sommes pĂȘcheurs, De grĂące Ă©coute-nous ! 
 De grĂące Ă©coute-nous ! Ô Christ Ă©coute nous, Ô Christ Ă©coute nous ! Ô Christ exauce-nous, Ô Christ exauce-nous ! PriĂšre universelle Dieu Notre PĂšre, avec tous les anges et les saints du ciel, Nous te prions. Offertoire R. Dieu notre PĂšre, Christ et Seigneur, Ô Esprit Saint, Ton amour nous renouvelle. Dieu qui se donne, Vie en nos Ăąmes, Nous te louons, Gloire Ă  toi dans tous les siĂšcles. 1. BĂ©ni sois-tu, Seigneur, Dieu de tendresse, Dieu de pitiĂ©, Dieu riche en grĂące et fidĂ©litĂ©, Dont la colĂšre ne dure pas. Toi qui voulus crĂ©er À ton image, lÂŽhomme comblĂ©, MalgrĂ© sa chute, tu lÂŽas aimĂ©, De la poussiĂšre lÂŽas relevĂ©. 2. Peuple choisi de Dieu, Ouvre ton cƓur, entends aujourdÂŽhui Dieu qui tÂŽappelle, ne tarde pas, Viens vers lÂŽeau vive Ă©tancher ta soif. Marche jusquÂŽau dĂ©sert, Viens, nÂŽaie pas peur mais suis ton Seigneur, Lui dont la grĂące ne peut manquer, Il veillera sur tous tes chemins. 3. Peuple du Dieu vivant, SĂšche tes larmes, oublie ton pĂ©chĂ©, Car ta misĂšre ton Dieu lÂŽa vue, Dans son amour il tÂŽa pardonnĂ©. Peuple garde la foi, Dans le Seigneur ta force et ta paix LĂšve les yeux car viennent des jours OĂč tu verras le dĂ©sert fleurir. Sanctus Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers ! Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Hosanna au plus haut des cieux ! BĂ©ni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux ! AnamnĂšse PrĂȘtre Proclamons le mystĂšre de la foi ! AssemblĂ©e Gloire Ă  Toi qui Ă©tais mort, Gloire Ă  Toi qui es vivant, notre sauveur et notre Dieu ! Viens Seigneur JĂ©sus ! Notre PĂšre Notre PĂšre, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifiĂ©, que ton rĂšgne vienne, que ta volontĂ© soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi Ă  ceux qui nous ont offensĂ©s. Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais dĂ©livre-nous du Mal. Amen Communion 1 - Pain vĂ©ritable, corps et sang de JĂ©sus Christ, don sans rĂ©serve de l’amour du Seigneur, corps vĂ©ritable de JĂ©sus Sauveur R. Pain de vie, Corps ressuscitĂ©, Source vive de l’ Ă©ternitĂ©. 2 – La sainte cĂšne est ici commĂ©morĂ©e Le mĂȘme pain, le mĂȘme vin sont livrĂ©s La sainte cĂšne nous est partagĂ©e. 3 – PĂąque nouvelle dĂ©sirĂ©e d’un grand dĂ©sir Terre promise du salut par la croix PĂąque Ă©ternelle, Ă©ternelle joie. 4 – La faim des hommes dans le Christ est apaisĂ©e Le pain qu’il donne est l’univers consacrĂ© La faim des hommes, pleinement comblĂ©e. Chant d’envoi R. Les saints et les saintes de Dieu SÂŽavancent vers le Roi des cieux, Par leurs hymnes de joie, Ils cĂ©lĂšbrent sans fin celui qui donne vie ! 1. Je vis la gloire de Dieu RevĂȘtue de sa puissance. Devant lui se tient Une louange Ă©ternelle Saint, Saint, Saint, le Seigneur ! 2. Je vis paraĂźtre son Fils Resplendissant de lumiĂšre. Il est le Seigneur, Le Sauveur de tous les hommes Saint, Saint, Saint, le Seigneur ! 3. Je vis descendre des Cieux LÂŽEsprit qui rend tĂ©moignage. Par ce don gratuit, Nous devenons fils du PĂšre Saint, Saint, Saint, le Seigneur ! Instrumental 
 Saint, Saint, Saint, le Seigneur !
etde géopolitique . 54-55 . OLP 20-02-90314165 . juillet-décembre 1989 . SOMMAIRE . 3 Perestroïka et géopolitiques, Yves Lacoste. 26 Levers de rideau dans les Europes, Michel Foucher. 46 Tensions nationales dans les pays baltes, Claude-Marie Vadrot . 59 La poussée russe vers la Baltique, Hervé CoutauBégarie . 81. Aux marches de la Russie. La Prusse-Orientale et l'identité
23/07/1993 - 23/09/1993 Je vous avais pourtant prĂ©venus que ce serait en pressant le kyste cancĂ©reux de ma haine que j’ar-riverais Ă  faire parvenir jusqu’à vos oreilles ingrates, l’eau claire et parsemĂ©e de reflets d’argent des mots les plus beaux que vous ayez eu l’occasion, sinon la chance suprĂȘme, dĂ©licieuse et sĂ©raphique, d’entendre. Que ceux qui me trouvent ignoble et odieux creusent leur tombe et s’y allongent, les yeux tournĂ©s vers le Ciel ; car c’est depuis le firmament mĂ©lancolique des nuages que je leur ferai goĂ»ter au fer rouge et brĂ»lant de ma vengeance. L’ode musicale que vous allez dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©couter, n’est pas un requiem, ne vous y trompez pas ! bien que mon chant ait la majestĂ©, la puissance et le charme d’une oraison funĂ©raire. Car lĂ  oĂč s’endort le chant-amour de la mort, las d’avoir trop criĂ© ses vers, pour finalement retomber sous la pierre froide bercer le dĂ©funt destinataire de sa musique, lĂ  s’éveille et croĂźt ma chanson jusqu’à assourdir l’ouĂŻe des archanges du Mal. Et mon chant vous hypnotisera. Car bien que vous le haĂŻssiez sans limites, vous poursuivrez votre Ă©coute jusqu’à ce que vous parveniez Ă  l’interprĂ©ter vous-mĂȘmes. Pourquoi ? Parce que par ce chant, si grande et inassouvissable que soit votre haine, son immensitĂ© n’atteindra jamais le seuil, ni mĂȘme les esquisses, des musicales notes qui en furent l’origine. Sachez que jamais vous n’arriverez Ă  surpasser de votre propre dĂ©goĂ»t, l’aversion Ă©cƓurant que j’ai Ă  votre Ă©gard. Il est encore temps pour vous d’obstruer le portail de votre ouĂŻe. Tournez cette page et il sera dĂ©jĂ  trop tard. Vous serez pris dans le tourbillon infernal rĂ©flĂ©chissez bien au ses de ce qualificatif de mon chant haineux et vert du fardeau Ă©normĂ©ment alourdissant du rejet total et sans rĂ©mission de votre race entiĂšre. Car vous qui me lisez et goĂ»tez au parfum de mes mots sulfureux, sachez, vous qui vous croyez seul et protĂ©gĂ© derriĂšre votre barricade de papier, que vous ne reprĂ©sentez qu’une infime partie de ma rĂ©volte de dĂ©goĂ»t. Sachez qu’en poursuivant votre lecture, vous ne faites qu’amplifier l’écho intolĂ©rable du dessein que je viens de vous exposer. * Regardez, osez ne pas dĂ©tourner votre regard falsifiĂ© de cette plaie. La reconnaisez-vous ? Non bien sĂ»r. Pourtant elle est vĂŽtre. Vous en ĂȘtes Ă  la fois le criminel auteur et la pitoyable victime. Levez vos yeux assassins et soyez heureux que ma fureur vengeresse vous permette encore de conserver ce prĂ©cieux sens qu’est la vue. Pourtant rien ne m’oblige Ă  ne pas enfoncer dans vos orbites affamĂ©s le dard du scorpion que ma plaie saignante a enfantĂ©. Rien, si ce n’est l’insatisfaction de ne crever que deux de vos yeux alors que votre peau lĂ©preuse en compte des millions. Mais voilĂ  dĂ©jĂ  que ma haine pleure de venimeuses mygales supportant sur leurs Ă©paules arach-nides les puissants bazookas qui devront mettre fin tĂŽt ou tard Ă  votre si peu prĂ©cieuse vie. Il me faut retenir ces larmes fatales si je veux rester fidĂšle, comme une guĂȘpe peut l’ĂȘtre envers les Ă©tamines nutritive de la rose, Ă  ma volontĂ© de prolonger, jusqu’aux confins de l’insupportable, votre agonie, dont votre mort, soyez-en sĂ»rs, ne pourra ĂȘtre que salvatrice. Alors contemplez plutĂŽt une fois encore cette plaie qui chaque matin s’entrouvre un peu plus, laissant le soleil la brĂ»ler davantage. Contrairement Ă  l’ordre naturel, que vous croyiez Tout Puissant, ou que vous vous plaisiez Ă  y croire, lorsque vient le crĂ©puscule, cher aux loups assoiffĂ©s par une journĂ©e entiĂšre de jeĂ»ne, cette plaie ne se referme pas. Non, elle laisse Ă  son tour la lune la pĂ©nĂ©trer, s’offrant ainsi aux deux astres qui ont assurĂ©ment interdit sa guĂ©rison. Vous savez parfaitement que la Plaie ne s’ouvre avec bĂ©atitude, non pas pour sourire elle ignore jusqu’au sens originel de ce verbe, mais pour hurler sa douleur. Qu’ainsi, mĂȘme si vous ignorez sa prĂ©sence en tournant votre dĂ©daigneux regard, vous ne puissiez Ă©chapper Ă  la clameur dĂ©chirante de son existence. Vous avez creusĂ© la Plaie en y enfonçant vos ongles aiguisĂ©s ; la Plaie vous rĂ©pond en perçant le silence de votre culpabilitĂ© d’un cri plus tranchant que la lame affĂ»tĂ©e de la tempĂȘte. Souffrez de sa souffrance et courbez de honte votre coupable visage. * Mais je m’aperçois que je n’ai dĂ©jĂ  que trop chantĂ© la faille qui dĂ©chire la chair de mon corps dĂ©sertique. Vous risqueriez de croire que je ne suis pas le mot est juste infaillible ! DĂ©trompez-vous, prĂ©somptueux agneaux incrĂ©dules je le suis. Et au contraire, rien ne peut plus dĂ©sormais fendre les muscles de mon cƓur inassiĂ©geable. Car j’ai su, tout au long de ces annĂ©es de dociles et silencieuses souffrances, greffer au plus profond de moi-mĂȘme une carapace faite de l’acier le plus rĂ©sistant qu’il soit. Et c’est bien vous, et personne d’autre, pitoyables guerriers titubant sur le chemin du combat, oui c’est vous qui ĂȘtes l’origine et la cause de ce bouclier dont j’ai prĂ©maturĂ©ment accouchĂ©. BombardĂ© comme je le fus par vos lances, visant toujours plus prĂ©cisĂ©ment l’endroit oĂč je tentais de conserver un semblant de survie face Ă  vos attaques, il est certain que je ne vous ai jamais adressĂ© nul reproche, ni mĂȘme l’ombre du fantĂŽme d’une lĂąche plainte. Si votre intelligence avait pu Ă©galer l’intensitĂ© de votre cruautĂ©, il aurait Ă©tĂ© facile de vous douter que mon silence patient cachait un danger plus fĂ©roce encore que si le CrĂ©ateur lui-mĂȘme avait dĂ©cidĂ© de vous chĂątier en dĂ©clenchant les sept prĂ©dictions de l’apocalypse. Car, vous le comprenez maintenant, mais il est dĂ©jĂ  trop tard, l’heure de ma vengeance dĂ©vastatrice est venue. Il ne vous servira Ă  rien de fuir, car mĂȘme si vous rĂ©ussissiez Ă  atteindre, ce qui est Ă  dix mille pieds au-dessus de vos pauvres capacitĂ©s, la rapiditĂ© sans Ă©gale de la vipĂšre menacĂ©e, le glaive de ma vengeance parviendrait malgrĂ© tout Ă  vous toucher. Et s’il est une infĂ©rioritĂ© que j’admets concĂ©der au Tout Puissant, ce ne peut ĂȘtre que mon impos-sibilitĂ© Ă  vous prendre en pitiĂ©. Je connais votre infĂ©rioritĂ©, plus indiscutable encore, face Ă  la force de mon couperet rectificateur. Que cela ne vous empĂȘche pas de poursuivre mon chant accusateur qui continuera Ă  vous assaillir, laissant sur votre peau tuberculeuse, la marque indĂ©lĂ©bile de mon cĂ©leste courroux. * Quelle Ă©tait belle cette adolescente Ă  la peau dĂ©coupĂ©e dans les tissus les plus raffinĂ©s et aux yeux encore Ă©tonnĂ©s d’avoir vu tant de beautĂ© dans le miroir. On aurait dit un petit animal sauvage effarouchĂ© et certain de ne pas ĂȘtre Ă  sa place dans ce zoo qui ne lui offrait comme horizon que l’ñpre robustesse des barreaux de sa cage. Elle devait s’évader de sa prison. Il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement. Quand bien mĂȘme le Ciel n’était pas encore assez grand pour accueillir sa beautĂ© et l’Univers trop Ă©troit pour contenir les vapeurs Ă©manant de la puretĂ© de son visage et de son cƓur. Et moi j’ai Ă©tĂ© assez stupide pour lui ouvrir les portes de sa geĂŽle, en dĂ©robant au pĂ©ril de ma vie les clĂ©s tant dĂ©sirĂ©es qui devaient lui apprendre que l’alphabet se rĂ©sumait aux sept lettres du mot libertĂ©. Je ne me rendais pas compte de ma stupiditĂ©. Comment l’aurais-je fait ? Puisque je jouissais alors du plus parfait bonheur la fille la plus parfaite de cette Terre, planĂšte la plus parfaite du SystĂšme Solaire, daignait croiser ses doigts si doux avec mon humble main. Peut-ĂȘtre croyez-vous que je devrais vous remercier pour ce cadeau de votre Providence sacrĂ©e ? Ne prononcez plus jamais devant ma colĂšre ce verbe qui m’est maintenant Ă©tranger. Je ne peux plus remercier personne. Car aprĂšs m’ĂȘtre docilement habituĂ© Ă  votre laideur quotidienne, jusqu’au point d’ignorer que quelque chose d’autre, de diffĂ©rent, de meilleur mais je ne savais pas alors ce que "meilleur" signi-fiait pouvait exister ; aprĂšs ceci vous avez brandi devant mes yeux, aussi Ă©merveillĂ©s que ceux d’un nouveau nĂ©, cette crĂ©ature merveilleuse parmi les merveilles, angĂ©lique parmi les anges. Quel Ă©tait votre but ? Et surtout en quoi toute cette illusion pouvait vous servir si c’était pour la faire Ă©vanouir ensuite ? On ne tend pas un sucre Ă  un chien affamĂ© pour l’avaler soi-mĂȘme lorsqu’il s’apprĂȘte Ă  prendre ce cadeau. Ou alors on ne s’étonne pas que l’animal devienne enragĂ© et cherche Ă  vous saigner de sa morsure fatale. * Je sais que vous persistez Ă  vous emmitoufler dans votre manteau de suspicion pour vous protĂ©ger de l’attaque des intempĂ©ries, des flocons de neige, des rayons de soleil, des gouttes de pluie, des murmures du vent, de la fourche des Ă©clairs, des ululements des lunes et du mĂ©contentement de votre Dieu mĂ©galomane. Je sais que la mĂ©fiance est votre nation, que le doute est votre drapeau et que jamais vous ne chanterez l’hymne apaisant de la confiance. Je sais que tant que vos yeux, lorsque vous ĂȘtes sobre cela va sans dire, n’auront pas constatĂ© la dualitĂ© lunaire, vous resterez persuadĂ©s de contempler chaque soir la mĂȘme lune, identique, fidĂšle et immuable. Je sais qu’en ce moment mĂȘme, et malgrĂ© les menaces et les mises en garde que je n’arrĂȘte pas de semer dans votre champ oculaire et auditif, je sais que vous riez de ces graines que j’ai pourtant pris la peine de planter, et ceci uniquement pour que puisse fleurir votre comprĂ©hensible infantile. Mais il vous en faudrait plus vous voudriez que je vienne chaque heure arroser mes semences. Vous souhaiteriez me rabaisser Ă  l’état de jardinier pour que constamment j’entretienne vos cultures qui indubitablement, Ă  la lumiĂšre de votre sombre suspicion abjecte, ne donneront jamais aucun fruit. Écoutez donc maintenant ! Si jardinier je suis, ce ne peut ĂȘtre qu’au mĂȘme titre que Celui qui a fait fleurir l’Éden, le CrĂ©ateur de ce jardin paradisiaque qu’il vous presse d’atteindre au seuil de votre mort. C’est Lui qu’il faudrait invoquer, pour que le printemps souffle de nouveau sur vos vergers. Et quand bien mĂȘme Il viendrait vous porter secours mais rĂ©flĂ©chissez bien l’a-t-il dĂ©jĂ  fait une seule fois ?, je me tiendrais lĂ , au milieu de Son chemin, Le dĂ©fiant de continuer Sa route. Et croyez bien que jamais je n’ai perdu mon combat contre cet Hypocrite PaĂŻen BlasphĂ©mateur. Aussi prenez garde Ă  ma prochaine strophe. La preuve que je vous y donne pour justifier la toute puissance que vous me contestez, cette preuve aura le volume sonore d’un train qui foncerait avec cahots sur des rails oĂč vos oreilles seraient enchaĂźnĂ©es. * Le bonheur, sous quelque forme qu’il, a Ă©tĂ© depuis longtemps banni des portes de mon cƓur, dĂ©jĂ  bien trop lourd de haine et de dĂ©sir vengeur de puissance pour accepter le moindre sourire ou la moindre joie, ou encore la seule idĂ©e que ma langue natale, ma langue fourchue crachant le feu, ait encore de tels mots Ă  son vocabulaire Aussi, mon Ă©tonnement s’est immĂ©diatement dĂ©clenchĂ© lorsque je vis ce jeune homme, Ă  la che-velure Ă©clatante, au visage fin et sĂ»r de lui et surtout avec cet insupportable Ă©tirement des lĂšvres qui montrait en toute impudeur la blancheur virginale de ses dents avec ce sourire Ă©tincelant prouvant Ă  qui voulait le regarder que sans hĂ©sitation, sans mĂȘme l’ombre obscure du spectre invisible du doute, qu’on ne pouvait dans cet instant le qualifier d’autre attribut que celui d’ĂȘtre immensĂ©ment heureux. Il eĂ»t Ă©tĂ© beau dans d’autres occasions, mais ici sa beautĂ© Ă©tait Ă©clipsĂ©e par son bonheur, comme le sinistre aspect glacial des macchabĂ©es masque leur potentielle laideur. À mes interrogations non dĂ©nuĂ©es de sarcasme, il rĂ©pondit sans mĂȘme oser se soulager en laissant son manteau de bonheur au vestiaire "Je ne suis qu’à l’aube de ma vie et dĂ©jĂ  l’Être SuprĂȘme ne prĂ©sente Ă  mes yeux que le spectacle splendide d’un soleil levant. Les oiseaux s’éveillent au mĂ©lodieux son de mes pas pour entamer avec fiertĂ© les plus merveilleuses de leurs chansons de joie. Les fleurs vont mĂȘme jusqu’à s’ouvrir Ă  mon passage et se referment dĂšs que je les quitte pour qu’aucun autre que moi ne les voie nues dans leur beautĂ©. Je n’ai pas encore l’ñge qui me donnent cette allure tourmentĂ©e que visiblement tu ne connais que trop. Et pourtant, je suis Ă  la fois aimĂ© et redoutĂ© de tous, du fragile enfant qui vient d’émerger de sa piscine vaginale au courageux guerrier qui a terrassĂ© tant de dragons. Car je te le dis sans craintes je suis PoĂšte. Et mes mots anesthĂ©sient de leur puissante et belle musique toutes les armes qui pourraient se lever contre moi. J’entonne des vers de triomphe devant Dieu et calme d’une douce berceuse l’Esprit Malin. Car je suis PoĂšte. . ." * . . .Il ne m’a pas paru nĂ©cessaire de vous rapporter plus encore les paroles de cet adolescent prĂ©-tentieux, il ne faisait de toute façon qu’enrober de paroles de satin sa derniĂšre affirmation il Ă©tait PoĂšte et le reste n’était que poussiĂšre d’étoile ! Pourtant sa prĂ©tendue puissance ne m’effrayait point. Au contraire j’aurais ri du triste sort que j’allais infliger Ă  cet outrageux paon si je ne m’étais pas tranchĂ© depuis des siĂšcles dĂ©jĂ  mes sanguines lĂšvres d’une lame de rasoir afin de ne plus jamais tenter mĂȘme d’esquisser un sourire. Et ma rĂ©ponse fatale transformera son pouvoir de gĂ©ant en impuissance d’eunuque "Ô toi qui sembles avoir fait l’amour avec la sĂ©raphique lyre d’Érato ! Ô toi en qui semblent couler tous les majestueux alexandrins qui serpentent entre les rĂ©cifs des six ocĂ©ans depuis l’aurore bĂ©nie oĂč le CrĂ©ateur signa de Sa plume d’or notre planĂšte oĂč tu sembles rĂ©gner en prince ! Ô pauvre et stupide oiselet, je tremble en effet devant les arpĂšges que tu viens de me rĂ©citer ! Je frissonne Ă  la seule pensĂ©e de ton avenir qui s’est d’ores et dĂ©jĂ  retournĂ© pour se glisser derriĂšre ton dos ! Quel misĂ©rable et infortunĂ© embryon es-tu, toi qui n’as pas eu le bonheur inestimable, ni la chance infinie de me rencontrer plus t, avant que les larves de tes propres paroles puissent s’écouler comme elles viennent de le faire ! Quelle erreur as-tu faite de ne pas avoir su dompter les seize vents qui auraient pu pousser ton destin jusqu’à mon jugement avant que celui-ci ne fĂ»t le dernier ! Car tu n’es pont poĂšte, non ! Depuis que tu as eu l’affront de t’affirmer ainsi, la laideur de cette assertion t’a Ă  jamais privĂ© de sa concrĂ©tisation. Quoi de moins poĂ©tique que celui qui se vante de l’ĂȘtre ? Et toi, tu n’as jamais fait qu’essayer de tenter d’esquisser les Ă©bauches du seul vers sorti de ta bouche putride, le seul qui aurait pu oser prĂ©tendre s’avancer Ă  tĂątons vers l’ombre du reflet d’une modeste poĂ©sie." À ces mots encore rĂ©sonnant de vĂ©ritĂ©, celui qui s’imaginait abriter en son corps l’infinie combi-naison de lettres qu’il sera jamais possible de chanter, Ă  ces mots dont il avait toujours ignorĂ© le sens, le jeune homme se donna la mort puisque c’était lĂ  le seul cadeau qu’il puisse accepter recevoir de sa propre personne qui n’était dĂ©jĂ  plus qu’une moisissure de charogne. * Peut-ĂȘtre ne tremblez-vous pas encore aprĂšs avoir Ă©tĂ© contraints d’écouter l’introduction de mon chant. ĂȘtre mĂȘme que vous doutez d’avoir l’ouĂŻe rassasiĂ©e de si peu de voluptĂ© musicales. Peut-ĂȘtre encore que vous n’avez mĂȘme pas entendu la plainte du blond puceau de ma derniĂšre strophe qui vient juste de s’émasculer avant de faire jaillir d’un seul coup son sang, mais d’un coup si sec et tranchant que son aorte ainsi sectionnĂ©e faisait jaillir ses globules vermeils de telle sorte qu’en ouvrant sa bouche pour clamer sa douleur, il but tout le sang qu’il versait. Et ce sang, tant de fois Ă©jectĂ© puis rĂ©gurgitĂ© arrivait encore Ă  prolonger durant des secondes aussi cruelles qu’interminables l’agonie de l’ange dĂ©chu, perdu sans son aurĂ©ole. Pourtant je n’en suis qu’à la GenĂšse de mon chant mortuaire. Tout reste encore Ă  venir, ou plutĂŽt Ă  disparaĂźtre. Mais vous ne pouvez plus maintenant Ă©chapper aux gammes assourdissantes qui vont dĂšs lors se dĂ©verser comme un torrent que mĂȘme les plus solides rochers n’arrivent Ă  stopper dans un Ă©cumage infernal rĂ©flĂ©chissez bien au sens de ce mot. Maldoror Ă©tait un monstre de bontĂ© comparĂ© Ă  l’ombre hideuse qui obscurcit mes desseins apoca-lyptiques. Et la damnation de Faust n’est tout au pire qu’une bĂ©nĂ©diction face Ă  l’impitoyable destin dans lequel mes strophes sataniques . . . ! vous poussent.. de plus en plus. . .comme un corsaire me-naçant de son sabre le condamnĂ© sur sa planche qui ne peut plus prĂ©tendre Ă  rien sauf Ă  devenir un agglomĂ©ra charnel de sacrifice pour de fĂ©roces requins. Certes je suis arrivĂ© Ă  mesurer la solitude incommensurable des Ăąmes de la PoĂ©sie. Mais dĂ©sormais je ne suis plus seul dans mon combat contre votre espĂšce entiĂšre dĂ©jĂ  mon ombre ne me trahit plus, elle est le tĂ©moin de tous mes actes sanctifiaires. Et lorsque la mĂ©moire me manque pour vous narrer ma chanson, c’est elle, ma fidĂšle et richissime compagne noire, qui m’en rappelle les couplets. Mais je l’ai dĂ©jĂ  dit, vous n’avez assistĂ© jusqu’à maintenant qu’à la GenĂšse enscoliosĂ©e de mon impitoyable gĂ©nocide sans rĂ©mission. N’en doutez point. Écoutez pour vous rassurer, cette plainte que le hĂ©ros de ma prĂ©cĂ©dente strophe n’a eu que trop le temps de clamer. ET son Ă©cho rĂ©sonne encore dans le labyrinthe miroitant de mon chant-amour. * Que voulez-vous que je fasse avec cette crĂ©ature que l’on dit si merveilleuse, si empreinte de sublime magnificence ; on affirme que le CrĂ©ateur l’a Lui-mĂȘme enfantĂ©e pour montrer Ă  l’espĂšce humaine Sa divine beautĂ© ; que voulez-vous que je fasse de celui de qui l’on prĂ©tend la possession des suprĂȘmes pouvoirs, censĂ©s ne perdre aucun combat dans aucune guerre, mĂȘme celle qui vit la colombe mourir en son sein ; que voulez-vous que je fasse avec cet ĂȘtre inspirĂ© de l’image des anges et que l’on nomme Amour ? Il doit ĂȘtre banni ! Exclu de vos conversations et de vos pensĂ©es ! De quelque sorte qu’il soit, l’Amour ne peut plus exister dans un monde oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de chanter ma haine de l’entiĂšre race humaine et oĂč mes refrains rĂ©sonnent jusque dans le cƓur des volcans et l’ñme des ocĂ©ans. Chasse
Aimerou ĂȘtre amoureux :de nombreux auteurs et professionnels ont fait cette distinction et se sont penchĂ©s sur cette diffĂ©rence fondamentale, me semble-t-il, car elle Ă  l’origine de trĂšs nombreuses sĂ©parations. Aujourd’hui, en effet, de plus en plus de couples Ă©clatent car ils ont confondu les deux, aimer et ĂȘtre amoureux, et ceci
COMBAT SPIRITUEL PRATIQUE PAR LA PRIERE Par Zacharias Tanee Fomum © 1990 Z. T. Fomum EditĂ© par l'unitĂ© de l'Ă©dition Ă©lectronique du ministĂšre du livre de la CommunautĂ© Missionnaire ChrĂ©tienne Internationale ztfbooks Titre anglais Practical Spiritual Warfare Through Prayer © 1990 Z. T. Fomum Tous Droits RĂ©servĂ©s TABLE DES MATIERES PREFACE INTRODUCTION INTRODUCTION QUELQUES PENSEES SUR LA PRIERE LE MANQUE DE PRIERE CE QUE SATAN FAIT POUR EMPECHER CERTAINS CROYANTS DE PRIER CONNAIS TON ENNEMI, ET NE COMBATS QUE LUI BATIR UNE HAIE BATIR UNE HAIE BATIR UNE HAIE AUTOUR DE SOI-MEME BATIR UNE HAIE AUTOUR DE SA MAISON BATIR UNE HAIE AUTOUR DE SES POSSESSIONS BATIR UNE HAIE AUTOUR DE SON POINT DE FORCE BATIR UNE HAIE AUTOUR DE SON POINT DE FAIBLESSE BATIR UNE HAIE AUTOUR DE SA PENSEE BATIR UNE HAIE AUTOUR DES AUTRES LA PROTECTION DU FRERE ZACHARIAS TANEE FOMUM ATTAQUER L’ATTAQUANT D’ABORD LA PUISSANCE DES EFFECTIFS LA PUISSANCE DES EFFECTIFS - 1 LA PUISSANCE DES EFFECTIFS -2 LA PUISSANCE DES EFFECTIFS - 3 LES ANGES DANS LE COMBAT SPIRITUEL LES ANGES DANS LE COMBAT SPIRITUEL PRATIQUE PAR LA PRIÈRE -1 LES ANGES DANS LE COMBAT SPIRITUEL PRATIQUE PAR LA PRIÈRE -2 VOIR, ENTENDRE, ET PARLER DANS LE CONFLIT SPIRITUEL ELISEE ET LE ROI DE SYRIE DEMANDER LA VUE SPIRITUELLE-1 DEMANDER LA VUE SPIRITUELLE -2 L’OUVERTURE DES YEUX -1 L’OUVERTURE DES YEUX-2 LA FERMETURE DES YEUX L’OUVERTURE DES OREILLES LA FERMETURE DES OREILLES L’OUVERTURE DE LA BOUCHE LA FERMETURE DE LA BOUCHE PRESSER DE L’AVANT JUSQU’A LA VICTOIRE L’EXTÉRIEUR ET L’INTÉRIEUR PRESSER DE L’AVANT JUSQU’A LA VICTOIRE PRIE OU PERIS -1 PRIE OU PÉRIS - 2 TRES IMPORTANT ! AUTRES LIVRES DU MEME AUTEUR - 0 - PREFACE Ce livre, Le Combat Spirituel Pratique Par La PriĂšre, est le septiĂšme dans la sĂ©rie sur La PriĂšre. Les livres de cette sĂ©rie qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©crits sont Le Chemin de la PriĂšre Victorieuse. Le MinistĂšre du JeĂ»ne. L’Art de l’Intercession. La Pratique de l’Intercession. Prier Avec Puissance. Mouvoir Dieu Par la PriĂšre Le Combat Spirituel Pratique Par la PriĂšre. Le MinistĂšre de Louange et d’Actions de GrĂąces. Le MinistĂšre de la supplication. S’Attendre Ă  Dieu Dans la PriĂšre. Les six premiers livres ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s par Christian Publishing House BP 7100 YaoundĂ©, Cameroun. Le septiĂšme livre de la sĂ©rie est dans tes mains. Que Le Seigneur te bĂ©nisse abondamment pendant que tu le lis et qu’Il te conduise dans de plus profonds languissements aprĂšs Lui et dans de plus profondes poursuites de Lui. Puisse-t-Il ouvrir les yeux de ton esprit pour que tu voies ce qu’est le combat spirituel et le rĂŽle critique de la priĂšre dans le conflit spirituel. Puisse-t-Il te conduire dans une vie de priĂšre sans cesse et puisse-t-Il te rendre capable d’anĂ©antir les plans et les desseins du diable. Si tu as Ă©tĂ© bĂ©ni par la lecture de ce livre, tu pourrais dĂ©sirer lire les livres prĂ©cĂ©dents et peut-ĂȘtre aider quelqu’un d’autre Ă  les lire. Ne le ferais-tu pas ? Que Dieu te bĂ©nisse abondamment. YaoundĂ©, le 28 avril 1990 Zacharias Tanee Fomum, YaoundĂ© Cameroun Premiere Partie INTRODUCTION - 1 - INTRODUCTION Une guerre est en cours. Cette guerre se passe entre le Dieu du ciel et le diable qui est le prince de ce monde. Chaque croyant naĂźt dans le conflit, car le diable aimerait, s’il le pouvait, que chaque ĂȘtre humain soit perdu. Chaque croyant est aussi nĂ© pour le conflit. Chaque pensĂ©e, parole ou action du croyant avance soit le royaume de Dieu, soit celui de Satan. Aucune pensĂ©e, parole ou action n’est neutre. Seconde aprĂšs seconde, minute aprĂšs minute et heure aprĂšs heure, chaque personne est en train de contribuer par tout ce qu’elle fait, Ă  l’avancement de l’un des deux royaumes. Satan veut faire tout le mal qu’il peut. Il attaquera tout ce qu’il peut attaquer; et lorsqu’il attaque, il dĂ©truit tout ce qu’il peut. Le croyant a donc besoin d’ĂȘtre alerte, de dĂ©fendre son territoire et de combattre en retour contre le diable. Il faut qu’il le fasse, si non, il souffrira terriblement, car le diable est sur l’offensive. Cependant, le croyant n’a pas besoin de s’inquiĂ©ter et de dĂ©sespĂ©rer. Il faut qu’il confronte l’Ennemi. Il faut qu’il confronte l’Ennemi, non Ă  partir d’une position de crainte, mais Ă  partir d’une position de victoire. Nous savons Ă  partir de la Parole que Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde. LĂ©onard Ravenhill a bien exprimĂ© cela lorsqu’il dit Quand Satan chuta, il entraina avec lui un tiers de l’armĂ©e cĂ©leste. Ainsi, au chrĂ©tien s’opposent le monde, la chair et le diable, plus le tiers de ce qui Ă©tait l’armĂ©e cĂ©leste. Pour le chrĂ©tien sont le PĂšre, le Fils, le Saint-Esprit, et les deux-tiers de l’armĂ©e cĂ©leste, plus les priĂšres de plusieurs amis et les promesses illimitĂ©es de l’inchangeable et indestructible Parole du Dieu vivant. L’équilibre des forces est grandement du cĂŽtĂ© du saint. Puissions-nous nous Ă©lever au dessus de notre christianisme juvĂ©nile, de telle sorte qu’étant armĂ©s de la panoplie de Dieu et pillant le territoire du diable, sa majestĂ© satanique doive dire JĂ©sus, je connais, et Paul je connais, et les chrĂ©tiens aujourd’hui sont en train de m’effrayer en dĂ©couvrant un secret perdu de l’Église Primitive La priĂšre, la foi et la hardiesse couverteS par le sang ". Sodom had no Bible, Bethany Fellowwship, Minneapolis. Bien que l’équilibre des forces soit du cĂŽtĂ© du saint, le saint passif dĂ©couvrira bientĂŽt que Dieu exaucera ses priĂšres, mais ne priera pas Ă  sa place. Il faut que tous les saints se lĂšvent et livrent la guerre contre l’Ennemi, et combattent jusqu’à l’intĂ©rieur du royaume des tĂ©nĂšbres. Ils ne doivent pas seulement livrer une guerre dĂ©fensive. Ils doivent attaquer l’Ennemi, si possible porter le combat jusqu’en enfer. J’ai Ă©tĂ© trĂšs sĂ©vĂšrement attaquĂ© par Satan pendant que j’écrivais ce livre. C’était comme si tout l’enfer s’élevait contre moi pour que je n’écrive pas le livre. J’ai Ă©tĂ© prĂšs de la mort pendant que je m’efforçais d’achever ce livre. Ma femme et mes enfants ont Ă©tĂ© attaquĂ©s tout au long. Ce n’est que par la grĂące de Dieu et l’application des choses Ă©crites dans ce livre que nous sommes parvenus Ă  ce niveau de la rĂ©daction. Pendant que tu lis, mets-toi Ă  l’abri sous le sang de l’Agneau. Il y a des domaines de combat spirituel qui, dĂ©libĂ©rĂ©ment, n’ont pas Ă©tĂ© touchĂ©s. La raison en est que soit ils ont Ă©tĂ© traitĂ©s dans nos livres La DĂ©livrance de l’emprise des DĂ©mons et Le chemin du combat spirituel, soit ils seront traitĂ©s dans la sĂ©rie Le Renversement des PrincipautĂ©s et Puissances. Nous publions ce livre en priant que Dieu le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit, soit content de l’utiliser pour bĂ©nir certains de Ses enfants. A Lui soient tout l’honneur et la gloire. Amen. - 2 - QUELQUES PENSEES SUR LA PRIERE La priĂšre est la dynamite. Il n’y a aucune arme forgĂ©e contre la priĂšre qui puisse la neutraliser. Certaines choses peuvent retarder les rĂ©ponses Ă  la priĂšre, mais rien ne peut arrĂȘter le plein dessein de Dieu. La seule opĂ©ration de sauvetage qui n’échoue jamais est la priĂšre. Du fait que le diable veut attaquer chaque personne créée par Dieu, et parce qu’il attaquera partout oĂč il ne voit pas une haie bĂątie pour protĂ©ger la personne, il faut qu’une haie soit bĂątie dans la priĂšre autour de chaque personne. Parce que les attaques les plus fĂ©roces du diable sont lancĂ©es contre les dirigeants spirituels, il faut qu’une haie soit bĂątie autour de chaque dirigeant spirituel. Parce que le diable veut attaquer chaque projet qui a son origine en Dieu, il faut qu’une haie soit bĂątie dans la priĂšre autour de chaque projet donnĂ© par Dieu. Parce que le diable pourrait attaquer Ă  n’importe quel moment, et parce qu’il faut qu’une haie soit bĂątie dans la priĂšre avant qu’il n’attaque, chaque moment est un moment de priĂšre. Parce que le diable pourrait attaquer Ă  n’importe quel moment, et parce qu’il faut qu’il soit attaquĂ© avant qu’il n’attaque, et parce que l’arme la plus puissante contre lui est l’arme de la priĂšre, ceux qui veulent gagner doivent prier en tout temps. Le diable est prĂȘt Ă  attaquer Ă  n’importe quel endroit dans une voiture, au lit, dans la salle de bain, au bureau, et partout ailleurs. il est prĂȘt Ă  attaquer pendant qu’on est en train de manger, de boire, de courir, et en tout lieu. Ceci Ă©tant le cas, ceux qui lui rĂ©sisteront doivent faire de chaque lieu un lieu de priĂšre. Chaque nouvelle victoire dans laquelle un croyant entre doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e dans la priĂšre. Si elle n’est pas protĂ©gĂ©e, l’Ennemi pourrait l’attaquer et provoquer sa perte. Chaque rĂ©vĂ©lation fraĂźche de la part du Seigneur doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e dans la priĂšre. Chaque plan pour prier doit ĂȘtre protĂ©gĂ© dans la priĂšre. Chaque terrain dĂ©jĂ  gagnĂ© dans la priĂšre doit ĂȘtre protĂ©gĂ© dans la priĂšre. Si cela n’est pas fait, on peut gagner du terrain aujourd’hui et le perdre demain, si bien qu’une personne demeure au mĂȘme niveau spirituel, bien qu’elle investisse du temps dans la priĂšre. Tous les plans de jeĂ»ne doivent ĂȘtre protĂ©gĂ©s dans la priĂšre. S’ils ne sont pas protĂ©gĂ©s, l’Ennemi pourrait les voler, en laissant ainsi la personne qui voulait jeĂ»ner trop occupĂ©e, ou trop fatiguĂ©e, ou trop malade pour jeĂ»ner. Il peut mĂȘme ĂŽter le dĂ©sir de jeĂ»ner, de façon que la personne perde complĂštement la motivation Ă  jeĂ»ner. Il faut que le diable soit chassĂ© de chaque sainte convocation Les batailles de priĂšre sont les batailles les plus redoutables qui aient jamais Ă©tĂ© entreprises dans l’histoire. L’Ennemi sait que si les saints prient comme ils doivent le faire, et s’ils ne font presque rien d’autre, son royaume sera anĂ©anti et le royaume de Dieu sera pleinement Ă©tabli Le diable sait que si les saints prient comme ils doivent le faire, ils ne feront pas suivre leur priĂšre par l’oisivetĂ©, mais par toute autre chose qui leur a Ă©tĂ© commandĂ©e par le Seigneur, et la faire de la maniĂšre qu’Il veut qu’elle soit faite La priĂšre fait que la convoitise qui est dans le monde perde son emprise sur le cƓur d’un homme. La priĂšre ĂŽte la fausse attraction du monde afin qu’il soit vu pour ce qu’il est un systĂšme dĂ©jĂ  jugĂ© par le Fils de Dieu. La priĂšre implante l’amour de Dieu dans le cƓur d’un homme et extirpe du cƓur l’amour du monde! JĂ©sus enseigna Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation Luc 22 46. Les prudents prennent garde Ă  Son conseil. La priĂšre rend Ă©vidente la sĂ©duction de la tentation Ă  l’ñme qui prie et Ă  l’ñme pour qui l’on prie. Ceux qui ne prient pas ont dĂ©cidĂ© de tomber dans la tentation. Le diable se tient loin du saint de priĂšre. Le diable ne rĂ©ussit qu’au cours des moments de manque de priĂšre. La priĂšre permet Ă  la conscience, Ă  la communion et Ă  l’intuition du croyant de devenir pleinement alertes. La priĂšre pousse l’esprit de l’homme Ă  rĂ©pondre plus spontanĂ©ment Ă  la volontĂ© de Dieu. La premiĂšre chose que fit JĂ©sus sur la croix fut de prier. La derniĂšre chose que fit JĂ©sus sur la croix fut de prier. Suis Son exemple, commence et termine chaque chose dans la priĂšre. Amen. - 3 - LE MANQUE DE PRIERE Les missionnaires qui ne prient pas sont des envoyĂ©s du diable. Les Ă©vangĂ©listes qui ne prient pas sont des acteurs de l’enfer Les pasteurs qui ne prient pas sont des alliĂ©s efficaces du diable. Les enseignants qui ne prient pas servent le dessein du diable pendant qu’ils accomplissent leurs ministĂšres qui bientĂŽt s’avĂšreront ĂȘtre leurs ministĂšres. au lieu d’ĂȘtre Son ministĂšre» Ă  travers eux. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que l’idolĂątrie. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que l’adultĂšre ou la fornication. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que la convoitise. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que le vol. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que l’orgueil. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que la sorcellerie. Le manque de priĂšre est un pĂ©chĂ© plus grand que la mĂ©chancetĂ©. Le manque de priĂšre est le pire des pĂ©chĂ©s qu’un croyant puisse commettre. Le manque de priĂšre est le premier pĂ©chĂ© qu’une personne commet. AprĂšs qu’une personne a commis le pĂ©chĂ© de manque de priĂšre, il n’y a pas de pĂ©chĂ© qu’il ne puisse commettre. Le diable pousse les croyants qui ne prient pas Ă  commettre toutes sortes de pĂ©chĂ©s et il utilise ces pĂ©chĂ©s pour les lier afin qu’ils ne puissent pas voir la gravitĂ© de leur pĂ©chĂ© et se repentir. Le manque de priĂšre est la porte d’entrĂ©e de tous les pĂ©chĂ©s. Tous les pĂ©chĂ©s conduisent individuellement au manque de priĂšre. Les gĂ©nĂ©raux les plus ridicules sont ceux qui se sont retirĂ©s des batailles de priĂšre. Si tu rencontres un croyant qui ne prie pas, crains-le, car il n’y a aucun mal qu’il ne pourrait pas vouloir te faire. Le manque de priĂšre est la coopĂ©ration active avec Satan. La façon la plus rapide d’obtenir une promotion dans l’armĂ©e du diable est d’attaquer les saints qui prient. Le plus grand pĂ©chĂ© que l’Église a commis depuis qu’elle est nĂ©e a Ă©tĂ© le pĂ©chĂ© de manque de priĂšre. Le diable s’assure que la priĂšre est laissĂ©e au saint le plus faible et le plus ignorant. Le diable attaque avec fermetĂ© le dĂ©sir de prier et gagne, Ă  moins qu’on ne lui rĂ©siste. Le diable attaque les moments de priĂšre avec les armes les plus lourdes et les plus puissantes. Chaque percĂ©e que l’ennemi a eu dans chaque vie l’a Ă©tĂ© premiĂšrement en poussant cette vie Ă  ne pas prier. Si le diable ne peut pas empĂȘcher les gens de se rĂ©unir pour prier, il ira Ă  la rĂ©union et s’assurera que le dirigeant prĂȘche, exhorte, explique de nouvelles rĂ©vĂ©lations au lieu de conduire les gens Ă  prier. Le diable s’assure que lorsqu’un homme devient mĂ»r et commence Ă  passer du temps dans les champs de bataille critiques de la priĂšre, il lui ouvre une porte dans les champs du monde et l’envoie dehors afin qu’il fasse toute autre chose, sauf la priĂšre. Ainsi, les champs de bataille les plus critiques de la priĂšre sont abandonnĂ©s au profit des champs de bataille les moins critiques de la prĂ©dication, de l’enseignement, du pastorat et de toute autre chose. Ainsi, loin du lieu de priĂšre, l’ennemi se rassure que la prĂ©dication, l’enseignement et le pastorat, et toute autre chose sont faits sans ĂȘtre enracinĂ©s dans la priĂšre et par consĂ©quent, sont de nulle valeur. Toute Ă©vangĂ©lisation sans priĂšre aboutit Ă  l’endurcissement des cƓurs ou Ă  des repentances superficielles et des conversions contrefaites. Tout ceci profite au Ă©vangĂ©lisation sans priĂšre est du diable. Elle fait avancer sa cause; par consĂ©quent, il l’encourage. Tout enseignement sans priĂšre conduira Ă  la vĂ©ritĂ© qui peut ĂȘtre comprise dans la pensĂ©e, mais qui ne captive jamais le cƓur, et ce faisant, ne peut le conduire Ă  l’obĂ©issance. Il est facile de dĂ©tecter des gens qui se sont assis sous un ministĂšre de la Parole sans priĂšre. Leurs tĂȘtes sont remplies de comprĂ©hension; leurs cƓurs sont vides de la crainte de Dieu, et leurs mains, et tout, sont liĂ©s par la dĂ©sobĂ©issance. DĂ©cide que tu ne commettras plus le pĂ©chĂ© de manque de priĂšre. Le sommeil est ce que le diable offre aux hommes paresseux, des hommes sans fardeau, qui disent qu’ils prient. L’homme qui est sous l’emprise d’un rĂ©el fardeau ne peut pas dormir. Une telle personne continue Ă  travailler. Le fardeau sur son cƓur dissipe tout sommeil et est capable de dissiper le sommeil pendant plusieurs jours successifs. Quiconque dort pendant la priĂšre doit se blĂąmer d’avoir optĂ© de coopĂ©rer avec le malin. Le Seigneur avait prĂ©venu les disciples de veiller et de prier afin de ne pas tomber dans la tentation. Ils ne prirent pas Son avertissement au sĂ©rieux et peu aprĂšs cela, leur chef renia le Seigneur trois fois. Veille et prie, afin de ne pas toi aussi tomber dans la tentation. Amen. - 4 - CE QUE SATAN FAIT POUR EMPECHER CERTAINS CROYANTS DE PRIER Au cours d’une de nos nuits de priĂšre hebdomadaires de 19h Ă  5h du matin, j’ai demandĂ© aux frĂšres d’écrire les choses qui les empĂȘchent de prier comme ils le devraient. Voici ci-dessous certaines des rĂ©ponses DiffĂ©rer les moments de priĂšre, ce qui conduit finalement au manque de priĂšre pendant la plus grande partie de la journĂ©e. Une fatigue accablante pendant le temps de priĂšre. L’absence de temps de priĂšre fixes et planifiĂ©s. La prĂ©paration du temps de priĂšre par la rĂ©daction des sujets de priĂšre sans que cela soit suivi par un rĂ©el dĂ©sir de supplier ou d’intercĂ©der. La lecture biblique est prĂ©fĂ©rĂ©e Ă  la priĂšre pendant les moments mis Ă  part spĂ©cialement pour la priĂšre. La crainte des hommes. Le complexe d’infĂ©rioritĂ©. Pas de temps prĂ©vu pour la priĂšre dans l’emploi de temps. Le vide dans la pensĂ©e pendant les moments de priĂšre. Quelque chose semble tenir ma bouche fermĂ©e et m’empĂȘche de l’ouvrir pendant la priĂšre. Le choix d’une posture d’aise pendant la priĂšre. La pensĂ©e est distraite par des pensĂ©es impures, particuliĂšrement pendant les moments de priĂšre. Une dĂ©cision de prier dans mon cƓur, au lieu de prier Ă  haute voix, et qui est immĂ©diatement suivie par le vagabondage de la pensĂ©e sur d’autres choses. Des maladies et douleurs soudaines au moment de priĂšre. Le sommeil. Des visites au moment oĂč je suis sur le point d’entrer dans la chambre de priĂšre. Pas de discipline appliquĂ©e pour penser profondĂ©ment, dĂ©cider des domaines de priĂšre et Ă©crire ensuite les sujets de priĂšre sur le domaine choisi pour la priĂšre. La consĂ©quence de cela est que je saute lĂ©gĂšrement et superficiellement d’un sujet Ă  un autre et je me sens bientĂŽt dĂ©couragĂ©, et ensuite j’arrĂȘte. Le manque d’une conscience claire devant Dieu Ă  cause d’un pĂ©chĂ© commis et confessĂ©, mais sans que l’assurance du pardon soit reçue. Des aspects prioritaires sont laissĂ©s de cĂŽtĂ© durant la priĂšre, et le temps est investi Ă  prier pour des choses secondaires et tertiaires. Une lassitude soudaine, une lourdeur et un fardeau s’abattent soudainement sur moi juste quand l’heure de la priĂšre approche. Le manque de dĂ©sir de prier pendant la priĂšre. Les moments de priĂšre semblent excessivement longs. Un dĂ©sir de prier rapidement et d’en finir, de maniĂšre Ă  passer Ă  des choses plus intĂ©ressantes. Des pensĂ©es vagabondes. La pensĂ©e constante que la priĂšre est pour les femmes et que j’ai besoin de me livrer Ă  quelque chose qui est pour les hommes, quelque chose comme la prĂ©dication ou l’enseignement. L’impatience. La solitude. Manger avant les moments de priĂšre. Manger un mauvais genre de nourriture, et en de mauvaises quantitĂ©s. Le dĂ©couragement dĂ» au fait que j’ai fait trĂšs peu de progrĂšs dans la priĂšre aprĂšs beaucoup d’annĂ©es dans la vie chrĂ©tienne. L’introspection qui conduit au dĂ©couragement. Je rĂ©agis contre ceux qui m’exhortent Ă  prier Ă  haute voix pour que les autres m’entendent pendant la priĂšre en groupe. La paresse. La prĂ©occupation par des choses secondaires qui ne me laissent pas de temps pour l’aspect critique de la priĂšre. L’inconfort physique. Le sentiment que Dieu est absent. Pas de repos avant l’heure de la priĂšre, et par consĂ©quent, trop fatiguĂ© au cours de la priĂšre. Beaucoup de travail, et une activitĂ© sans repos avant l’heure de la priĂšre. Un manque d’harmonie Ă  la maison qui me laisse dans le dĂ©couragement. Oublier les moments de priĂšre et s’en souvenir longtemps aprĂšs. Perdre le fardeau de prier aprĂšs quelques minutes de priĂšre. Douter en me demandant si oui ou non Dieu m’entend. DiffĂ©rer la confession d’un pĂ©chĂ© connu et manquant par consĂ©quent de hardiesse devant Dieu. DiffĂ©rer la rĂ©conciliation avec quelqu’un, se sentir par consĂ©quent indigne de prier. Le doute de soi-mĂȘme. Ne pas savoir ce pour quoi prier. La crainte de demander ce qui est hors de la volontĂ© de Dieu. Le manque d’une connaissance profonde de Dieu. L’amour-propre. Un manque de volontĂ© d’ĂȘtre trĂšs proche de l’Eternel des armĂ©es. Plusieurs de ces raisons sont tramĂ©es par le diable pour empĂȘcher le saint de prier. Quiconque est sĂ©rieux doit s’assurer qu’il n’est pas empĂȘchĂ© de prier par les ruses de l’Ennemi. RĂ©sistez au diable, et il fuira loin de vous Jacques 4 7. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rĂŽde comme un lion rugissant, cherchant qui il dĂ©vorera. RĂ©sistez-lui avec une foi ferme.1 Pierre 5 8-9 - 5 - CONNAIS TON ENNEMI, ET NE COMBATS QUE LUI Nous avons affaire au combat spirituel. Pour ĂȘtre engagĂ©s dans le combat spirituel, il nous faut connaĂźtre qui est notre ennemi. La Bible dit Car nous n’avons pas Ă  lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autoritĂ©s, contre les princes de ce monde de tĂ©nĂšbres, contre les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes. EphĂ©siens 6 12. Votre adversaire, le diable, rĂŽde comme un lion rugissant, cherchant qui il dĂ©vorera. RĂ©sistez-lui avec une foi ferme.1Pierre 5 8-9. RĂ©sistez au diable, et il fuira loin de vous Jacques 4 7. Notre ennemi, c’est le diable. Il est assistĂ© par les dominations, les autoritĂ©s, les princes de ce monde des tĂ©nĂšbres, les esprits mĂ©chants dans les lieux cĂ©lestes, les dĂ©mons, et ainsi de suite. Le diable pourrait utiliser des ĂȘtres humains, mais l’ĂȘtre humain ne constitue pas notre ennemi. Nous ne devons pas lutter avec les hommes. Nous ne devons pas haĂŻr les hommes. Nous ne devons pas rĂ©sister aux hommes. Nous devons rĂ©server toutes nos armes contre le diable. Notre ennemi n’est pas le capitalisme ou le communisme ou le socialisme. Notre ennemi, c’est le diable. Il pourrait utiliser ces choses, mais ces choses en elles-mĂȘmes ne sont pas l’Ennemi. Il pourrait utiliser le catholicisme, le protestantisme, le pentecĂŽtisme, etc., mais notre ennemi n’est aucune de ces religions. Il pourrait utiliser un Allemand, un AmĂ©ricain, ou un Africain pour accomplir un quelconque de ses desseins, mais ces gens qu’il utilise ne constituent pas l’Ennemi. L’Ennemi, c’est le diable. Si notre ennemi c’est le diable lui-mĂȘme, alors celui qui fera le plus de progrĂšs guerroiera contre le diable et se concentrera sur le diable. Il ne gaspillera pas ses coups ailleurs. Ceux qui, au lieu de lutter contre le diable luttent contre les gens qu’il a utilisĂ©s ou qu’il est en train d’utiliser, sont inconsciemment tombĂ©s entre ses mains. LE DIABLE OEUVRE POUR S’ASSURER QUE LES CROYANTS LIVRENT LA GUERRE L’UN CONTRE L’AUTRE AU LIEU DE LUTTER CONTRE LUI. EN FAISANT CELA, IL EST LIBRE DE CONTINUER A ATTAQUER LES SAINTS. Prenons l’exemple oĂč il pousse un croyant Ă  mentir contre un autre croyant. Celui contre qui le mensonge est dit en est mis au courant Untel a dit des mensonges contre toi. S’il est sage, il dira Satan a attaquĂ© mon frĂšre et l’a vaincu et l’a poussĂ© Ă  commettre ce pĂ©chĂ© terrible de mensonge. Il est en mauvaise posture, puisqu’aucun menteur n’hĂ©ritera le royaume des cieux. Je vais me venger. Je vais attaquer l’Ennemi. Je vais prier. Il se serait alors mis Ă  prier et aurait priĂ© Satan au nom de JĂ©sus, je rĂ©duis Ă  nĂ©ant ton activitĂ© dans la vie de mon frĂšre. Tu l’as sĂ©duit Ă  mentir. Au nom de JĂ©sus, je mets fin Ă  ta sĂ©duction dans sa vie. Au nom de JĂ©sus, je le libĂšre de tes griffes. Il aurait dĂ» continuer Ă  prier Au nom de JĂ©sus, je le libĂšre des chaĂźnes de Satan. Mon frĂšre X, Au nom de JĂ©sus, je te libĂšre de la puissance de Satan. Au nom de JĂ©sus, je te donne un cƓur repentant, et au nom de JĂ©sus, je t’impartis l’esprit de repentance. Il devrait continuer Ă  prier Seigneur, mon frĂšre X a Ă©tĂ© attaquĂ© par le diable. Il l’a poussĂ© Ă  mentir. Son salut est en jeu, car il peut mourir sans se repentir. Seigneur, dĂ©truis cette Ɠuvre de Satan. Seigneur, donne-lui de se repentir. Seigneur ouvre ses yeux pour qu’il voie son pĂ©chĂ©. Seigneur donne-lui le don de la repentance et pousse-le Ă  voir son pĂ©chĂ©, Ă  le confesser, Ă  l’abandonner et Ă  chercher la restauration de Toi. Seigneur, fais qu’aprĂšs sa repentance il accomplisse la restitution nĂ©cessaire. Cette bataille Ă  trois niveaux devant le Seigneur, contre le diable et en faveur de la personne portera des rĂ©sultats. C’est ainsi que les choses devraient ĂȘtre, mais ce n’est pas souvent le cas. Souvent, lorsqu’un frĂšre entend qu’un mensonge a Ă©tĂ© dit contre lui, il oublie que le diable est dans les parages et veut utiliser la situation. Il peut pousser le frĂšre Ă  penser ceci "Un mensonge a Ă©tĂ© dit contre moi. Ma rĂ©putation a Ă©tĂ© ternie. Je vais faire quelque chose Ă  ce sujet, Je ne verrai plus ce frĂšre. Je ne lui parlerai plus. Je me tiendrai Ă  distance. J’exposerai ses faiblesses. Puisse-t-il ne pas prospĂ©rer, puisse un malheur s’abattre sur lui, afin qu’il sache qu’il a menti, et ainsi de suite. Pendant que de telles pensĂ©es nĂ©gatives le remplissent, il devient progressivement amer et est hors de contact avec Dieu. Le diable a ainsi sĂ©parĂ© deux personnes de la communion avec Dieu, car il ne peut pas y avoir de communion entre le Seigneur et un homme dont l’esprit est amer, sans pardon et vindicatif. Le diable pourrait continuer Ă  Ɠuvrer en poussant l’homme amer Ă  dire aux autres ce qu’on a dit de lui, et en poussant le menteur Ă  rĂ©pandre plus de mensonges. Le rĂ©sultat en est qu’on pourrait bientĂŽt avoir une communautĂ© chrĂ©tienne sous la puissance de la mort. Ceci arrive toujours lorsqu’un croyant fait d’un autre un ennemi et ne voit pas que c’est Satan qui est l’Ennemi. RĂ©serve tes coups Ă  l’Ennemi. Il n’est pas de chair et de sang. Il est invisible. Tout ce qui est chair et sang n’est pas l’Ennemi. Cela peut ĂȘtre utilisĂ© par l’Ennemi, mais le vrai
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