Sideux tortues sont nourries avec de l'herbe aquatique, elles s'accoupleront, donnant de 1 à 7 points d'expérience au joueur. Une des tortues se rendra à son lieu d'apparition. S'il y a du sable dans un rayon de 2 blocs, elle creusera ensuite dans le sable et pondra un œuf de tortue après quelques secondes. S'il n'y a pas de sable
Fréjus, France AFP vendredi 30/09/2016 - Le premier oeuf d’une tortue marine Caouanne, venue pondre sur une plage de Fréjus en juillet, a éclos dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé dans un communiqué le Réseau tortues marines de Méditerranée française RTMMF. "Une première petite tortue a rompu sa coquille", indique cet organisme qui surveillait depuis le mois d’août ce phénomène rarissime sur les côtes varoises. La tortue était quasiment sortie vendredi après-midi, tandis qu'une autre commençait tout juste à casser sa coquille à son tour. Cette première éclosion intervient après 70 jours d’incubation. Depuis quelques jours, en raison d’une baisse significative des températures jusqu’à 9°C la nuit, les responsables de la surveillance avaient pris la décision de déplacer les 78 oeufs dans un local situé à proximité où ils ont été mis en couveuse. "L’éclosion peut prendre entre trois et cinq jours" pour l'ensemble de la couvée, précise Sidonie Catteau, la référente locale du RTMMF et chargée de mission à la fondation Marineland d’Antibes, qui indique que "l’objectif est ensuite de relâcher toutes les tortues vivantes sur la plage" pour qu’elles prennent la direction de la mer, leur milieu naturel. Jusqu’à ce jour, aucune ponte arrivée à terme n’avait jamais été référencée sur les côtes varoises, la tortue Caretta Caretta, dite Caouanne, une espèce protégée, ayant pour principales zones de nidification la Grèce, l’Italie ou la Tunisie. Le 22 juillet, une touriste avait observé au petit matin, sur la plage de Saint-Aygulf très fréquentée par les touristes l’été, le manège d’une tortue adulte venue pondre dans le sable avant de repartir en mer. Dix jours plus tard, le RTMMF était intervenu pour sécuriser et surveiller le nid, avec l’aide notamment de la fondation Marineland et de la commune. Puis, il y a une dizaine de jours, devant, déjà, une baisse des températures, les oeufs avaient placés dans une boîte isolante pour les préserver du froid.
commenttraiter la rétention d'oeufs chez la tortue. À la maison, sur des femelles en "bonne santé" il est possible de les aider à pondre. Des bains d'eau à 28°C, isolement de la femelle de ses congénères dans un endroit où la terre est très meuble pour l'inciter à pondre, certains éleveurs utilisent des lubrifiants au niveau du

Articles Il est difficile de prévoir la durée exacte d’incubation des œufs de tortue. La date d’éclosion dépend de variables telles que la température pendant l’incubation et la profondeur du nid, par exemple. Aux Maldives, les nids de tortues de mer incubent pendant environ 49 à 62 jours, alors que dans les régions plus froides du monde, l’incubation peut prendre jusqu’à 80 jours. Au Kenya, les nids de tortues mettent entre 40 et 73 jours à incuber avant d’éclore, ce qui varie selon les différentes saisons de nidification et les plages de la côte. La période d’incubation la plus courte a été enregistrée sur la partie nord de la côte. En Iran, dans le golfe d’Oman, la durée d’incubation est en moyenne de 61,7 jours. Nid de tortue caouanne, Cap Verde. Les éclosions de tortues vertes aux Maldives émergent de leur nid après entre 49 et 62 jours. Hudgins JA, Hudgins EJ, Ali K et Mancini A 2017. Les enquêtes de science citoyenne élucident l’habitat clé de recherche de nourriture et de nidification pour deux espèces de tortues marines menacées au sein de la République des Maldives. Herpetology Notes 10 463-471. Matsuzawa Y, Sato K, Sakamoto W et Bjorndal KA 2002. Fluctuations saisonnières de la température du sable effets sur la période d’incubation et la mortalité des éclosions pré-éclosion de tortues de mer caouannes Caretta caretta à Minabe, Japon. Marine Biology 140 639-646. Okemwa GM, Nzuki S et Mueni EM 2004. Le statut et la conservation des tortues de mer au Kenya. Marine Turtle Newsletter 105 1-6. Olendo MI, Okemwa GM, Munga CN, Mulupi LK, Mwasi LD, Mxolisi Sibanda HBM et Ong’anda HO 2019. La valeur de la surveillance communautaire à long terme de la nidification des tortues marines une étude dans l’archipel de Lamu, Kenya. Oryx, doi Sinaei M, Bolouki M, Ghorbganzadeh-Zaferani G, Matin MT, Alimoradi M et Dalir S 2018. Sur une corbeille mal connue de tortues vertes Chelonia mydas nichant à la plage de Chabahar, au nord-est du golfe d’Oman. Journal russe de biologie marine 44 254-261. …

Mardi, une tortue de mer verte est arrivée de la mer pour pondre ses œufs au milieu de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Maafaru. Elle savait que ce n’était plus sa maison, mais les tortues ont cette habitude de retourner

Sur les huit espèces de tortues de mer connues actuellement dans le monde cinq nous font l'honneur d'être présentes dans la région Sud-Ouest de l'Océan Indien, dont la tortue verte qui nous température de l'eau, entre 25 et 30 °C exception faite pour la tortue luth qui se déplace jusqu'en Scandinavie, et la présence de plages de sable corallien ou volcanique pour que les femelles puissent pondre, semblent être les deux conditions essentielles à cette répartition géographique. Toutes ont des moeurs marines. Qualifiées de pélagiques à certains moments de leur vie, les femelles sont contraintes de venir à terre pour enfouir leurs rentrer dans une systématique compliquée, il convient de rappeler que les reptiles sont divisés en quatre ordres Les sauriens comprenant les lézards et les crocodiles,Les ophidiens comprenant les serpents,Les sphénodinés, représentés par une seule espèce,Les chéloniens comprenant les tant que reptiles, les tortues sont ectothermes, c'est-à-dire que leur température corporelle est directement corrélée à celle du milieu extérieur. Nous retrouverons cette caractéristique dans la stratégie de reproduction, immuable depuis la nuit des temps. Leur système respiratoire, uniquement pulmonaire, correspondait à une adaptation complète à la vie terrestre. Ce caractère a été légué aux tortues marines après leur retour au milieu aquatique. Leur peau est recouverte d'écailles. L'ordre des chéloniens est un groupe très ancien qui émerge au Trias, il y a quelque 230 millions d'années. C'est à partir d'un ancêtre commun répondant au doux nom de Proganochelys que l'on observe une radiation qui donnera naissance à tous les chéloniens environ 260 espèces connues actuellement. Les tortues marines font leur apparition il y a 80 millions d'années. Après quelques 150 millions d'années de vie terrestre et d'essais de colonisation des milieux aquatiques, un retour aux océans s'effectuent avec tous les caractères adaptatifs liés à cet élément tortues marines sont séparées en deux familles les cheloniidae et les dermochelyidae. De manière simplifiée, la première correspond aux tortues marines possédant des écailles 7 espèces et la deuxième à celles dont le corps est uniformément recouvert d'une peau ressemblant à du cuir dont la tortue Luth Dermochelys coriacea LINNE, 1758 est l'unique tortues marines ont donc évolué à partir d'un groupe d'animaux terrestres. Sous les contraintes du milieu marin, leur corps et leur comportement se sont adaptés squelette allégé, membres transformés en palettes natatoires et en gouvernail, locomotion facilitant l'hydrodynamisme carapace aplatie, hyperfonctionnalité des poumons permettant des apnées remarquables en temps et en profondeur, vision adaptée...La carapace des tortues, typiques de ce groupe, est apparue il y a 200 millions d'années, est simplement une boîte osseuse qui enferme et protège tous les organes du corps. Seules dépassent les membres et la queue. Cette dernière est reliée par une peau souple aux pattes et à la carapace l'épaisseur avoisinant le centimètre.Celle-ci, composée d'une dossière et d'un plastron, est constituée de deux revêtements Une partie externe formée d'écailles épidermiques plaques cornéesCes écailles dorsales et ventrales sont disposées régulièrement et portent des noms bien partie interne formée de plaques osseuses dermiques soudées au plaques osseuses sont réduites chez les tortues marines, allégeant ainsi le poids de la carapace, caractère évolutif et fonctionnel pour des animaux aquatiques qui permettra des déplacements rapides pour une dépense d'énergie partie des vertèbres et des côtes fusionnent avec la carapace ce qui assure une certaine solidité à l'ensemble. La tête est massive et, non rétractile dans la carapace. La gueule présente un bec denticulé chez la tortue verte. Celle-ci peu mesurer entre 120 et 150 cm pour une masse pouvant arriver jusqu'à 250 Kg, la moyenne se situant vers 150kg. Son nom lui vient de la couleur de sa graisse. Sa coloration varie du brun olivâtre au brun une tortue marine nager en pleine eau est un moment chargé de poésie. La relative lenteur de ce déplacement en vol battue » nous ferait presque oublier les pointes de vitesse dont elles sont capables. Ne pouvant rétracter leur tête et leurs pattes dans leur carapace, elles trouvent leur salut dans la fuite devant des prédateurs potentiels par des accélérations fulgurantes. Les membres antérieurs longues et profilées sont dévolus à la propulsion car de forme allongée et les membres postérieurs, courts et palmés, sont utilisés comme gouvernail. Sur terre, les pattes avant vont être utilisées comme un levier, leur permettant de basculer vers l'avant de quelques centimètres. A noter que les doigts sont atrophiés et réunis sous une même peau. Lors de la ponte ce sont ces dernières qui vont également permettre à la femelle dans un premier temps de balayer vivement le sable puis les pattes arrière vont creuser un nid dont la profondeur peut atteindre 70 centimètres. Tout au long de la ponte, une patte pendra dans le trou, pour cacher les œufs aux yeux des prédateurs et pour empêcher le sable de tomber dans le la naissance, il n'y a chez les tortues marines aucun élément anatomique externe qui permette de distinguer un sexe de l'autre. Les mâles adultes possèdent une queue plus longue et plus épaisse que celle des femelles qui abrite le pénis. La position du cloaque diffère également elle est plus proche de l'abdomen chez les femelles que chez les de bébés tortues © Photo Philippe MespoulhéChez la tortue verte, les mâles possèdent des ongles particulièrement développés qui leur permettent de se maintenir sur la femelle lors de l'accouplement. Cette particularité expliquant les traces de cicatrices sur les carapaces des femelles, témoignages de la fougue des assauts sexuels. ilfaut qu'ils aient une température de + ou - 30° et une humidité de + ou - 70% (enfin, moi j'obtiens de bons résultats ainsi), à cette température, ils naissent en 60 jours. mes

PlanèteTortue marineUne fois sorties de leur oeuf, les tortues de mer doivent atteindre la mer le plus rapidement possible pour échapper à leurs prédateurs. L'une d'entre elle a été filmée durant ces quelques minutes premières heures de la vie d’une tortue de mer sont un véritable challenge. Sorties de leur oeuf et du sable, les jeunes tortues doivent se précipiter vers la mer sans se faire attraper par leurs prédateurs, les oiseaux marins. Sur l’île de Jekyll, au large de l’Etat de Georgie, aux États-Unis, un centre dédié à ces animaux a été mis en place, et l’éclosion des œufs de tortues carettes, ou caouannes Caretta caretta est étroitement surveillée et protégée. Toute une aventureUne petite tortue née sur l’île a ainsi été filmée depuis le moment où elle sort de son œuf jusqu’à celui où elle atteint la mer, le tout accompagné d’une musique de film d’action à laquelle la situation se prête plutôt bien. La première partie de son trajet est protégée par un filet mis en place par les autorités de l’île, mais au bout de quelques mètres, la tortue doit évoluer à découvert, vulnérable aux oiseaux. Malheureusement, les prédateurs sont loin d’être les seules menaces pesant sur cette espèce de tortue, classée en danger par l’Union Internationales pour la Conservation de la Nature UICN. Autrefois chassées pour leur viande et leurs œufs, les tortues carettes sont aujourd’hui protégées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages CITES. Menaces sur les tortues carettes et leur reproduction Mais d’autres activités humaines, comme la pêche, et notamment les palangres et les filets maillants, ainsi que le rejet de déchets plastiques dans les océans, sont responsables de leur les plages illuminées par la lumière artificielle, les jeunes tortues ont également plus de mal à se repérer et à trouver la mer, car les lumières interfèrent avec leur système de navigation, basé sur la réflexion de la lueur de la lune et des étoiles sur l’eau. Les tortues finissent parfois par se déplacer dans la direction opposée à la mer, et meurent de déshydratation ou sont attrapées par des oiseaux. La construction de ports, marinas ou d’habitations sur les plages nuit également à ces tortues, qui ont de plus en plus de difficultés à trouver des plages propices à l’éclosion de leurs œufs. Durant la saison des naissances, il n’est toutefois pas rare que des bénévoles et des employés des centres de protection des tortues aménagent des zones réservées aux nids de tortues, comme c’est le cas sur l’île de Jekyll.

Découvrepas à pas la naissance d'une tortue marine! Notre boutique : https://eco-tortue.fr20% des bénéfices vont à WWF===== Océans Indien, Atlantique et Pacifique, Méditerranée, Mer rouge Clé d'identification 2 écailles préfrontalesMuseau court et arrondiDossière fortement bombée constituée d'écailles juxtaposéesDossière brunâtre, grisâtre ou verdâtre plus ou moins foncéePetites dentelures sur bord de la mâchoire inférieure Noms Autres noms communs français Tortue franche, tortue comestible, chélonée marine, chélonée franche, cochon de mer,tôti blan, tôti vé Antilles françaises Noms communs internationaux Green sea turtle, common green turtle GB, Tortuga verde, tortuga blanca E Synonymes du nom scientifique actuel Testudo japonica Thunberg, 1787Testudo marina vulgaris Lacepède, 1788Chelone mydas Brongniart, 1805Chelonia mydas japonica Mertens & Müller, 1928 Distribution géographique Océans Indien, Atlantique et Pacifique, Méditerranée, Mer rouge Zones DORIS ● Indo-Pacifique, ● Caraïbes, ● Atlantique Nord-Ouest, ● Europe côtes françaises, ○ [Méditerranée française], ○ [Atlantique Nord-Est, Manche et mer du Nord françaises], ○ [Mer Rouge], ○ [Guyane française] La tortue verte visite les eaux de Terre-Neuve, du nord de l'Irlande, du sud du Japon, de l'Argentine, de l'Afrique du Sud, du nord de la Nouvelle-Zélande. On la rencontre également dans les eaux tropicales de l'océan Atlantique Caraïbes, Guyane, golfe du Mexique, de l'océan Pacifique Polynésie et de l'océan Indien. Elle est parfois observée en Méditerranée le long des côtes ouest de l'Afrique du Nord. L'étude de Guy Oliver du "Réseau Tortues marines de Méditerranée française" fait état de six observations au large des côtes françaises. On la retrouve également en Mer rouge notamment sur les herbiers de Abu Dabbab. La tortue verte est parfois de passage dans les eaux de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon, des provinces maritimes canadiennes, ainsi que dans celles des régions côtières de la Nouvelle-Angleterre entre juin et novembre. Biotope La tortue verte est présente dans les océans et les mers du monde dont la température de l'eau dépasse les 20 degrés des premières années des juvéniles est peu connu. La tortue verte fréquente des zones pélagiques* jusqu'à ce qu'elle atteigne une taille de 20 à 25 cm 1ere étape du cycle de vie. Elle poursuit son développement en se dirigeant vers des zones benthiques* près des côtes parmi les mangroves et les herbiers 2ème étape du cycle de vie. Elle va alors rechercher des habitats où les herbiers dominent. On la rencontre également dans des habitats souvent liés à la présence de récifs coralliens, d'estuaires ou de lagons. Description La tortue verte est la plus connue des tortues marines. Sa morphologie est variable en fonction de sa zone carapace ou dossière* des femelles adultes mesure entre 78 cm et 139 cm, celle des mâles est plus petite, leur taille varie entre 71 cm et 104 poids moyen se situe aux alentours de 160 kg. Certains spécimens peuvent peser jusqu'à 400 kg. La dossière est fortement bombée, elle est en forme de cœur. Sa partie dorsale est constituée d'écailles juxtaposées 5 plaques centrales, 4 paires de plaques latérales ou costales et 12 paires de plaques marginales en forme de galet. Les premières costales latérales ne sont pas en contact avec l'écaille nuchale*. La carapace des adultes est de couleur brunâtre, grisâtre ou verdâtre plus ou moins foncée. La dossière des jeunes est striée de marques claires, celle des subadultes est de couleur acajou clair, les écailles sont entourées de jaune sur les plastron* est large, il est de couleur blanc jaunâtre ; il est constitué de 2 carènes longitudinales et de 4 paires d'écailles cou de la tortue verte est court. Sa tête est petite et non rétractable. Elle est de couleur grisâtre à verdâtre. Son museau est court et de forme arrondie, son bec est fort et denticulé. La tête présente deux écailles préfrontales, séparées d'une grande fronto-pariétale par une petite frontale. Les yeux sont grands, ils sont en forme d'amande. Le crâne ne possède aucune fenêtre temporale*. On note la présence de petites dentelures sur le bord de la mâchoire pattes sont grandes et larges, elles sont recouvertes de grandes écailles allongées encerclant un ensemble d'écailles plus petites. Elles sont de couleur grisâtre sur le dessus et crème à jaune pâle sur le dessous. En forme de nageoires, elles sont parfaitement adaptées à la natation et sont dotées d'une griffe queue est reliée par une peau souple aux pattes et à la dossière. Celle des mâles est large et très longue; elle a la particularité d'être préhensile et kératinisée; celle des femelles est plus petite et plus fine. Espèces ressemblantes La tortue verte possède une cousine dans le Pacifique et sur la côte est du continent américain, Chelonia agassizii, la chélonée franche du Pacifique il s'agit en fait d'une sous-espèce Chelonia mydas agassizi. Sa taille et son poids sont nettement inférieurs 65 à 120 cm, pour un poids n'excédant pas les 150 kg. Elle diffère également de par sa couleur plus sombre, parfois noire. Ce qui lui a valu le surnom de tortue noire. Sa carapace est tachée de brun clair ou d'olive. La dossière est souvent plus haute et plus courbée que chez Chelonia mydas. Son œil est plus petit. Les juvéniles sont de couleur brun foncé à bleu sombre. Le plastron est blanc comme le dessous des chélonée à dos plat Natator depressus est également assez semblable à la tortue verte. Cependant, on ne la rencontre que dans le nord des côtes australiennes et de la Nouvelle-Guinée. La carapace est plate, les plus grands individus mesurent 100 cm, pour un poids de 70 kg. Les premières costales ne sont pas en contact avec la nuchale. Sa couleur est grise à gris verdâtre. Son plastron est blanc crème sans taches. Contrairement à Chelonia mydas, elle pond ses œufs de jour et possède un régime alimentaire plus carnivore composé d'invertébrés. Alimentation Le régime alimentaire varie avec l'âge de la tortue verte. Elle est d'abord carnivore dans sa jeunesse, sa nourriture est alors constituée de petits invertébrés, d'alevins de poissons, d'œufs de poissons, de méduses et de zooplancton*. Elle devient par la suite herbivore, elle broute les prairies sous-marines. La digestion aquatique est comparable à celle des ruminants. Lorsqu'elle ingère des végétaux phanérogames marines, elle absorbe également tout une faune constituée de crustacés, de mollusques, de méduses et d'éponges. Son alimentation manque de calcium et de vitamines D, on suppose qu'elle compense ce manque lorsqu'elle est sur le sable exposée aux rayons UV du soleil. Reproduction - Multiplication Les tortues vertes atteignent leur maturité sexuelle entre 18 et 30 ans. Cette maturité est variable en fonction de la zone d'origine des animaux. Les femelles peuvent parfois rejeter les mâles trop entreprenants en leur infligeant de profondes morsures dans le cou. Elles se maintiennent parfois à la verticale pour empêcher l'accouplement. D'autres encore protègent leur cloaque* à l'aide de leur pattes postérieures, empêchant ainsi toute intromission. Lorsque la femelle sera enfin disposée à accepter ses avances, le mâle mordillera les parties du corps les plus sensibles de la femelle. A l'aide de ses puissantes griffes, il va assurer son étreinte amoureuse en s'accrochant aux plaques marginales. Il ne lui reste plus qu'à diriger son pénis vers le cloaque de la femelle. L'acte peut durer plusieurs heures, peut se dérouler en surface ou en eaux profondes. Les prétendants peuvent parfois se bousculer et entraîner ainsi dans l'accouplement la noyade de la femelle. L'accouplement en surface se fait généralement en douceur, le mâle posant alors délicatement ses pattes sur la carapace ou la tête de la femelle possède une spermathèque*, un seul rapport peut lui permettre de féconder ses œufs toute une saison. Les œufs grossissent dans des oviductes* séparés, permettant ainsi une croissance et des pontes décalées par quinzaine. Les pontes sont observables dans les Caraïbes de mai à octobre. Sur l'île Ascension, les pontes s'échelonnent de juillet à décembre. La ponte se déroule principalement la nuit, à marée haute, en bordure de végétation. A l'aide de ses pattes avant la femelle creuse une cuvette aussi grande que son corps; avec ses pattes arrière, elle réalise le nid destiné à recevoir les œufs. La tortue verte va pondre en moyenne une centaine d'œufs par séries de deux ou quatre. Ces derniers sont ronds et mesurent 45 mm de diamètre. Un mucus accompagne la ponte et s'écoule à même le nid. Par un mouvement alternatif de ses pattes arrière, la femelle rebouche le nid. Enfin, à l'aide des nageoires, elle va projeter du sable pour masquer les traces de son passage. L'opération complète de la ponte dure près d'une heure et demie. Son retour en mer peut être long et période d'incubation dure de 48 à 74 jours, elle est étroitement liée au climat et à la température du sol. Les juvéniles naissent avec une carapace gris-bleu foncé dotée de marginales bordées de blanc. Les écailles des pattes sont blanches. Le plastron et le dessous des pattes sont blancs tachetés de noir.De nombreux prédateurs attendent avec impatience les nouveaux-nés crabes, mammifères, oiseaux et requins. La plupart des petits meurent dès les premiers mois. Vie associée La carapace des tortues vertes est souvent recouverte d'algues, de balanes, voire de parasites, certaines tortues ont alors recours aux stations de nettoyage et peuvent se faire aider par des multitudes de petits poissons sont parfois observées accompagnées de rémoras rayés Echeneis naucrates. Divers biologie La tortue verte accomplit de grandes migrations transocéaniques qui peuvent atteindre 2000 km pour rejoindre ses sites de ponte. Elle est capable d'utiliser l'information des champs magnétiques pour se déplacer et acquérir à l'âge adulte une "carte magnétique" du milieu dans lequel elle évolue. Elle est donc capable de percevoir les variations de l'inclinaison géomagnétique, les différentes intensités du champ magnétique qu'elle traverse sur sa route migratoire et la combinaison unique, en chaque point de son trajet, de ces deux composantes. La perception du champ magnétique n'est pas l'unique outil » utilisé par la tortue pour s'orienter dans ses migrations, elle utilise également entre autre les courants. Informations complémentaires La tortue verte a souffert d'une surexploitation mondiale. Même si de nombreuses conventions la protègent aujourd'hui voir Espèces réglementées, elle reste encore chassée pour sa dossière, sa peau, sa graisse verte et ses cartilages ingrédients de la soupe à la tortue.L'Histoire des aventuriers flibustiers, publiée à Paris en 1686 par Alexandre-Olivier Exmelin ou Exquemelin, est le grand texte classique français sur la flibuste. Il y décrit que la graisse et la chair de tortues vertes étaient alors réputées pour leur bon goût et leurs vertus curatives. Il relate dans son ouvrage comment des flibustiers, rescapés de naufrages en Martinique auraient survécu en se nourrissant de la graisse des tortues. Selon Jean Baptiste Du Tertre religieux dominicain et botaniste français l'huile serait excellente dans le "traitement des débilités de nerfs, des gouttes sciatiques et pour toute les fluxions froides".D'autres menaces affectent également les tortues vertes Éric Delcroix du réseau des tortues marines a démontré dans son étude de 2003 que les captures accidentelles liées à la pêche étaient probablement une des plus importantes causes de mortalité hameçons, filets, casiers …. Le braconnage et la destruction des habitats constituent également des menaces tortue verte compte de nombreux prédateurs à tous les stades de son développement mangoustes, chiens, cochons, rats, crabes, oiseaux, requins et carangues. Bien d'autres menaces pèsent sur la survie de la tortue verte pollution, collision avec des bateaux, maladies parasitaires, désorientation...Depuis 1991, un arrêté préfectoral protège intégralement toutes les espèces de tortues marines, ainsi que leurs oeufs, sur l'ensemble de l'archipel guadeloupéen. En 2005, l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Direction Régionale Outre-Mer a consolidé son "Plan de Restauration des Tortues Marines des Antilles Françaises". Ses missions sont assurées depuis le 1er février 2009 par l'ONCFS. Il concerne la Guadeloupe et la Martinique. Le plan cible entre autre la tortue verte et vise à mettre en place des mesures destinées à augmenter sensiblement les effectifs des différentes "sous-populations" de tortues vertes nidifiant aux Antilles françaises. Tout cela passe par l'augmentation de la croissance du nombre de femelles sur les principales plages de ponte déjà identifiées et par la recolonisation de l'ensemble des sites favorables à la nidification de l'espèce au rythme biologique de l'espèce. Le deuxième objectif du plan cible des augmentations de population sur les zones d'alimentation. Ce plan d'action contribue fortement à réduire tous les types de menaces qui pèsent sur la survie de la tortue verte aux Antilles françaises. Réglementation La tortue verte est strictement protégée aux Antilles françaises par plusieurs arrêtés - l'arrêté du 2 octobre 1991 fixant la liste des tortues marines protégées dans le département de la Guadeloupe,- l'arrêté du 16 mars 1993 fixant la liste des tortues marines protégées dans le département de la tout temps la destruction ou l'enlèvement des œufs et des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l'enlèvement, la naturalisation ou, qu'ils soient vivants ou morts, le transport, le colportage, l'utilisation, la mise en vente, la vente ou l'achat de spécimens sont interdits. Aujourd'hui les tortues marines et leurs habitats sont protégés par l'arrêté ministériel du 14 octobre 2005. Cet arrêté se substitue aux arrêtés locaux de protection ; il fixe la liste des tortues marines protégées sur le territoire national et les modalités de leur tortue verte est également protégée par plusieurs conventions internationales ratifiées par la France- Convention de Washington 1973 sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction CITES,- Convention de Carthagène 1983 pour la protection et la mise en valeur du milieu marin dans la région des Caraïbes,- Convention de Bonn 1979 sur les espèces migratrices appartenant à la faune sauvage,- Convention de Berne 1979 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe,- Convention de Rio 1992 sur la diversité biologique. Origine des noms Origine du nom français La tortue verte doit son nom à la couleur de sa graisse verte, du fait des algues qu'elle consomme. Origine du nom scientifique Chelonia vient directement du grec [chelone] = tortue,mydas analogie de la carapace avec celle de Midias de Messène, inventeur reconnu de la cuirasse. Classification Numéro d'entrée WoRMS 137206 Termes scientifiques Termes en français Descriptif Embranchement Chordata Chordés Animaux à l’organisation complexe définie par 3 caractères originaux tube nerveux dorsal, chorde dorsale, et tube digestif ventral. Il existe 3 grands groupes de Chordés les Tuniciers, les Céphalocordés et les Vertébrés. Sous-embranchement Vertebrata Vertébrés Chordés possédant une colonne vertébrale et un crâne qui contient la partie antérieure du système nerveux. Classe Reptilia Reptiles Groupe paraphylétique incluant les vertébrés tétrapodes "rampants" à la peau sèche et écailleuse tortues, serpents, crocodiles et lézards. Ordre Testudines Chéloniens Reptiles possédant une carapace dorsale, une carapace ventrale plastron, et un bec corné. Ce sont les tortues. Sous-ordre Cryptodira Cryptodires Le cou se rétracte à l’intérieur du corps, sous la carapace, dans un plan vertical, les vertèbres formant alors un S. Le bassin est libre. Famille Cheloniidae Chéloniidés Tortues à carapace ossifiée par opposition aux tortues à carapace ayant la consistance du cuir. Genre Chelonia Espèce mydas . 304 18 486 191 422 213 265 229

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